L’interview « Premières fois »
de ZAHO DE SAGAZAN
Depuis le temps qu’elle est dans le viseur de Je Suis Musique, de premières parties époustouflantes en featurings très remarqués, on s’impatientait de découvrir « La symphonie des éclairs », le premier album de la Nazairienne Zaho de Sagazan, après le choc du single « Tristesse », illustré par un clip coup de poing où s’expriment déjà tout l’originalité, le magnétisme et la puissance de l’artiste. Et force est de reconnaitre que le résultat, d’une classe aristocratique bluffante, ne déçoit pas, bien au contraire ! Au fil des treize titres, on y retrouve tout ce que l’on aime chez la blonde chanteuse et la distingue de ses consoeurs, celles d’hier, d’aujourd’hui et peut-être même de demain : tout d’abord, un phrasé néo-réaliste (elle est fan de Brel) et une voix grave et singulière, étonnamment, posée pour son jeune âge (23 ans), qui accrochent et en font sa griffe, identifiables dès les premières notes. Aussi et surtout, une écriture qui se démarque par un subtil mélange entre une gravité d’une noirceur presque générationnelle, déstabilisée par une légèreté et une liberté de ton, qui rendent ses chansons résolument modernes et inclassables, qu’elle se laisse aller à sa mélancolie naturelle sur des rythmiques électroniques ou nous invite à célébrer la vie et la liberté sous toutes ses formes, sur fond de Techno berlinoise. Tout à la fois intime et universel, cette symphonie-là fera date, et installe d’ores et déjà « le phénomène » Zaho de Sagazan dans la cour des grand(e)s. Pour fêter l’évènement, et en attendant de la retrouver en tournée et notamment au Trianon à Paris le 18 avril prochain, elle nous a raconté ses « premières fois »…
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