Participer aux Francofolies de la Rochelle, c’est assister en cinq jours à une quantité impressionnante de concerts (100) et de rencontres officielles (25). Mais c’est aussi, pour les professionnels de la musique, croiser en coulisses des artistes historiques que nous aimons tout particulièrement et déjà rencontrés lors de précédentes interviews pour JSM, mais aussi en découvrir d’autres encore en développement (notamment ceux en résidence au Chantier des Francofolies), et dont nous suivrons désormais le parcours avec attention. Le tout dans une bouillonnante passion commune pour la musique et le Live. Tous ont très gentiment accepté de prendre la pose pour nous, le temps d’une amicale photo souvenir, venant s’ajouter à ce qui pourrait modestement être notre album de famille des Francofolies 2022…
Depuis le début de l’aventure JE SUIS MUSIQUE, nous avons donné beaucoup de notre coeur et toute notre énergie, pour mettre en lumière des artistes, toutes générations confondues, superstars ou débutants, pourvu qu’ils soient à la fois populaires et élégants. Or, s’il est une grande figure de la chanson française qui répond parfaitement à cette équation, c’est bien Marc Lavoine. Depuis 40 ans, l’acteur-chanteur-écrivain promène son regard de poète et sa voix si familière, sur les refrains parfaits d’une quantité impressionnante de tubes populaires, avec une constance rare et une élégance immuable. Nous ne pouvions rêver plus bel invité d’honneur pour ce numéro 40 ! Marquant une pause dans son agenda surchargé, entre écriture, tournages, concerts et enregistrements, l’artiste aux mille facettes nous a gentiment reçus dans son refuge du quartier Latin à Paris, un vaste appartement-musée aux murs décorés de ses nombreux collages, dessins et peintures, en guise de modestes hommages aux maitres qui composent son Panthéon personnel, l’ensemble finissant par créer une atmosphère douce et chaleureuse, à son image. Il s’est longuement livré à visage découvert, dévoilant sans filtre l’homme qu’il est devenu à l’aube de ses 60 ans… Un homme peut-être, mais un adulte jamais, comme dit la chanson-phare de son superbe nouvel album.
Étrangement, le hasard des calendriers de sorties de disques et de concerts, nous a conduits à rencontrer d’autres artistes masculins, incarnant chacun à leur manière et dans leur registre, une certaine forme d’élégance, de dandysme même, dans leur façon d’être comme dans leur expression artistique….
A commencer par Pierre Lapointe, qui nous a adressé, de son cher Montréal, l’album concept « L’heure mauve », juste avant de revenir nous régaler prochainement d’une nouvelle série de concerts piano-voix. Il inaugure une nouvelle rubrique, l’interview « 100% Beaux Arts », créée spécialement pour ce grand amoureux des arts. Nous avons également rencontré, Helmut Tellier, leader du groupe La Maison Tellier, qui depuis ses débuts s’attèle à conjuguer folk -rock et élégance. Il s’est longuement confié avec une sincérité et une lucidité désarmantes, n’occultant rien de ses doutes et de ses états d’âme, venant contrebalancer une passion et une exigence à toute épreuve. De son côté, le dandy « version Soul » et prince du cool depuis 10 ans, alias Ben (l’Oncle Soul), s’est plié à l’exercice de l’interview « Voyage voyage » alors qu’il publie un album de reprises aux couleurs ensoleillées de la Jamaïque, entouré de musiciens californiens.
Côté jeunes pousses, nous sommes tombés sous le charme du belge Pierre de Maere, époustouflant de talent et de maturité artistique. Cultivant une esthétique sophistiquée et androgyne, qu’on dirait empruntée aux années 20, l’artiste gracieux et filiforme nous a raconté ses premières fois, à l’occasion de la sortie de son premier EP. Pour sa part, Le Noiseur, dont le nouvel album « Relax » cultive une certaine descendance avec la famille Gainsbourienne de la chanson, nous a concocté une playlist des plus élégantes et finement choisie, le temps d’une interview « 100% musique ». Dans un registre plus Folk enfin, mais tout aussi soigné, et soucieux de son élégance décontractée, Baptiste W. Hamon, cow-boy solitaire de la chanson francophone, s’est plié à l’exercice du questionnaire de Proust, alors que vient de sortir son nouvel album, « Jusqu’à la lumière ».
Et comme l’élégance n’est pas l’apanage des hommes, nous avons invité la magnifique Alexia Gredy, une découverte aussi gracieuse que les délicates chansons de son premier opus « Hors saison », à se déshabiller pour vous en paroles et musiques.
Côté scène, nous avons applaudi Benjamin Biolay, le temps d’un double concert symphonique à la Philharmonie de Paris, un spectacle si parfaitement en symbiose avec l’élégance de son personnage et son répertoire sans fausse note, qu’on s’étonne presque que BB n’ait pas revisité plus tôt ses imparables tubes dans ces nouveaux habits de soirée. C’est également accompagné d’un orchestre symphonique que nous avons applaudi et photographié le plus grand des dandys, le maître absolu de la Pop française, ayant ouvert la voie aux Daho and co : monsieur Alain Chamfort en personne ! En complément de notre reportage photos exclusif, nous vous offrons son portrait de A à Z.
A sa manière, Philippe Katerine incarne lui aussi une certaine forme de dandysme, décalée et absurde, mais élégante toujours : son exposition sur « Le mignonisme » au Bon Marché est un Must, que nous vous encourageons à visiter, et dont nous vous proposons le reportage complet, histoire de voir la vie en rose… Côté reportages, nous vous offrons également la galerie photos de la dernière édition de « La fête de la chanson française » récemment diffusée sur France TV, une des rares émissions croisant les générations, et rendant hommage aux grands noms de la chanson française, de Goldman à Mitchell ou Legrand, autour d’artistes populaires et élégants comme on les aime, de Clara Luciani à Nolwenn Leroy.
Par une étrange coïncidence, notre rubrique Disco Story, murie de longue date et dédiée aux artistes, qui de Brel à Gainsbourg, de Bashung à Dutronc, ont fait de la cigarette, de la pipe ou du cigare, un accessoire intimement lié à leur image et à une certaine esthétique, fait écho à cette obsession de l’élégance qui semblait également les animer dans le choix de leurs pochettes de disques.
Enfin, plus humblement, après vous avoir offert le « best of » de nos rencontres photographiques féminines dans notre précédent numéro, « 100% filles », notre galerie JSM est dédiée cette fois aux artistes masculins ayant si gentiment pris la pose pour nous au fil des rencontres, d’une part, ou que nous avons photographiés sur scène, d’autre part, dans leur élément le plus naturel finalement, là où mis à nus, on ne peut tricher en matière d’élégance.
Bonne lecture à toutes et tous, et que ce printemps tant attendu vous soit léger et musical en notre compagnie !
Eric & Gregg
JE SUIS MUSIQUE : l’intégrale
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Dans notre précédent numéro, entièrement dédié à la chanson française au féminin, nous consacrions notre galerie aux amies chanteuses, qui en 4 ans d’existence de votre magazine digital, avaient gentiment et très naturellement pris la pose pour nous, ou encore fait rêver en « live ». Parce que la parité n’est pas un vain mot pour nous, la JSM team vous offre à présent la double galerie « côté ville / côté scène » de leurs homologues masculins, ces auteurs-compositeurs et/ou interprètes, toutes générations confondues, des plus installés aux jeunes pousses, qui font la fierté de la chanson française et lui donnent ses lettres de noblesse…
À la rédaction de Je SUIS MUSIQUE, on aime les chanteuses : beaucoup, passionnément, à la folie ! Toutes les chanteuses, ou presque, tous styles et toutes générations confondues… Si bien qu’en quatre années d’existence, nous avons eu l’occasion de tisser des liens d’affection, d’amitié et de respect mutuel avec beaucoup d’entre elles. Nous les avons soutenues, rencontrées, interviewées, applaudies et photographiées en concert, à Paris ou lors de festivals, avec un enthousiasme et une ferveur non dissimulés. Certaines ont même poussé la gentillesse jusqu’à prendre la pose, en exclusivité et sans prétention aucune, rien que pour nous. En ce début d’année, et à l’occasion de ce numéro spécial de JSM, nous voulions vous offrir un florilège de notre album de photos-souvenirs, reflet (forcément subjectif et incomplet …) de notre Panthéon intime de la chanson française au féminin…
À la rédaction de Je SUIS MUSIQUE, on aime les chanteuses : beaucoup, passionnément, à la folie ! Toutes les chanteuses, ou presque, tous styles et toutes générations confondues… Si bien qu’en quatre années d’existence, nous avons eu l’occasion de tisser des liens d’affection, d’amitié et de respect mutuel avec beaucoup d’entre elles. Nous les avons soutenues, rencontrées, interviewées, applaudies et photographiées en concert, à Paris ou lors de festivals, avec un enthousiasme et une ferveur non dissimulés. Certaines ont même poussé la gentillesse jusqu’à prendre la pose, en exclusivité et sans prétention aucune, rien que pour nous. En ce début d’année, et à l’occasion de ce numéro spécial de JSM, nous voulions vous offrir un florilège de notre album de photos-souvenirs, reflet (forcément subjectif et incomplet …) de notre Panthéon intime de la chanson française au féminin…
Fans de la star et amis de la femme, Pierre et Gilles auront fait de Sylvie Vartan une de leurs muses favorites en lui consacrant plusieurs créations de rêve. De son côté, en grande admiratrice de leur travail, Sylvie leur a fait la surprise d’enregistrer ces derniers jours, et dans le plus grand secret, « Au paradis de Pierre et Gilles », une chanson qui leur est dédiée, sur une musique de leur autre récent modèle, Pierre Lapointe. Alors que la chanson sert d’écrin musical à la « chambre de fan de Sylvie Vartan », point d’orgue de l’exposition « La fabrique des idoles », nous vous en offrons le texte en exclusivité, illustré des photos backstage de leur dernière séance ensemble, « Fuji Yama, mon amour »…