L’interview « à livre ouvert »
de KENT
Après une tournée célébrant ses 40 ans de carrière, la publication d’un roman (« Peine perdue ») et d’une bande dessinée consacrée à Elvis Presley, l’ex-leader du groupe culte Starshooter, parolier du tube « Juste quelqu’un de bien » pour Enzo Enzo, également à la tête d’une série de tubes personnels dans les 90’s (« J’aime un pays », « Tous les mômes »), avait envisagé de poser ses valises et de faire une pause dans sa foisonnante carrière d’artiste protéïforme par excellence, entre musique, dessin et littérature. C’était compter sans le Covid19 et le confinement qui ont eu raison de ses (bonnes ?) résolutions : histoire de tromper l’ennui et la déprime ambiante, il s’est ainsi remis à la guitare pour mettre en musique d’anciennes bribes de textes issues de son « cahier à brouillons », alors que des chansons toutes neuves jaillissaient aussi de sa fertile imagination. Au point de disposer au final de suffisamment de titres pour constituer un nouvel album, « Scherzando », qu’il a eu envie d’enregistrer dans une formule résolument Pop, avec un tandem de musiciens proches, Marc Haussmann et Alice Animal, dans le petit studio Audioscope à Paris. Mis en boite en une semaine, dans les conditions du Live, ce nouvel opus (son 16ème en solo) composé de onze titres de belle facture, entre ombre et lumière, vient nous rappeler combien la voix chaude et amicale de Kent nous est familière et réconfortante, tout autant que son regard humaniste et poétique sur le monde qui l’entoure. Nous avons saisi cette occasion pour parler de livres, avec cet éternel amoureux de la belle écriture, dont les nouvelles chansons confirment combien l’ élégant chanteur sait manier la plume comme personne …
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