L’interview « Premières fois »

de ZAHO DE SAGAZAN

Depuis le temps qu’elle est dans le viseur de Je Suis Musique, de premières parties époustouflantes en featurings très remarqués, on s’impatientait de découvrir « La symphonie des éclairs », le premier album de la Nazairienne Zaho de Sagazan, après le choc du single « Tristesse », illustré par un clip coup de poing où s’expriment déjà tout l’originalité, le magnétisme et la puissance de l’artiste. Et force est de reconnaitre que le résultat, d’une classe aristocratique bluffante, ne déçoit pas, bien au contraire ! Au fil des treize titres, on y retrouve tout ce que l’on aime chez la blonde chanteuse et la distingue de ses consoeurs, celles d’hier, d’aujourd’hui et peut-être même de demain : tout d’abord, un phrasé néo-réaliste (elle est fan de Brel) et une voix grave et singulière, étonnamment, posée pour son jeune âge (23 ans), qui accrochent et en font sa griffe, identifiables dès les premières notes. Aussi et surtout, une écriture qui se démarque par un subtil mélange entre une gravité d’une noirceur presque générationnelle, déstabilisée par une légèreté et une liberté de ton, qui rendent ses chansons résolument modernes et inclassables, qu’elle se laisse aller à sa mélancolie naturelle sur des rythmiques électroniques ou nous invite à célébrer la vie et la liberté sous toutes ses formes, sur fond de Techno berlinoise. Tout à la fois intime et universel, cette symphonie-là fera date, et installe d’ores et déjà « le phénomène » Zaho de Sagazan dans la cour des grand(e)s. Pour fêter l’évènement, et en attendant de la retrouver en tournée et notamment au Trianon à Paris le 18 avril prochain, elle nous a raconté ses « premières fois »…

Quelle est  :

– La première chanson qui t’a marquée ?

« Summertime » de Janis Joplin. 

– Le premier album que tu as acheté avec ton propre argent ?

« Racine carrée » de Stromae. 

– Le premier chanteur que tu as aimé ?

Morange, du film « Les choristes ». 

– La première chanteuse ?

Diams.

– Le premier groupe ?

Nirvana.

– Ton premier souvenir de télévision ?

Benjamin Linus dans « Lost ».

– Le premier héros de ta vie ?

Sophie dans « Le château ambulant ». 

– Le premier film que tu as vu au cinéma ?

« Harry Potter ». 

– Le premier concert de ta vie ?

Le festival des Escales, à Saint-Nazaire, tous les ans. 

– Le premier album que tu as recommandé ?

« Léviathan » de Flavien Berger, après l’avoir vu en live à Nantes, en 2015. 

– Le premier titre qu’on t’a conseillé d’écouter ?

« Ces gens-là » de Brel.

– Le premier album qu’on t’a recommandé ?

« Alcoholic’s Hymns » de Koudlam. 

– La chanson souvenir de ton premier amour ?

« Mes lèvres » de L.

– Le premier titre qui t’a fait danser ?

Toute la comédie musicale « Roméo et Juliette ».

– Le premier titre qui t’a fait pleurer ?

Le conte musical « Pantin Pantine ». 

– La première personne qui t’a encouragée dans ce métier ?

Ma grande sœur, Thalie.

– La première reprise que tu as chantée ?

« The Phantom of the Opera ». 

– La première chanson que tu as écrite ?

La première chanson que j’ai terminée s’appelle « Les garçons ». 

– La première chanson que tu as chantée en public ?

« La bonne étoile » de M. 

– Ta première « première partie » ?

Mansfield TYA, au Trianon à Paris. 

– La première chanson passée en radio ? 

« Suffisamment » sur France Inter.

– Le premier titre qui te vient à l’esprit pour Je Suis Musique ?

« Je suis muzik » de Chris Prolls. 

Propos recueillis par Eric Chemouny et Grégory Guyot

Photos : Emma Picq (DR)

En application de l’article L. 122-4 du Code de la Propriété Intellectuelle : « Toute reproduction ou représentation d’une œuvre faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit est illicite ». Ainsi aucune autre utilisation n’est permise, aucune publication ne pourra être faite sur des comptes tiers, ni sur d’autres sites web ou autres support de quelque nature, ni sur une nouvelle publication sur le même site. Aucune altération de l’image ni détournement de son contexte ne sont autorisés. Aucun transfert de cette autorisation à un tiers n’est possible, et la photo ne peut pas être utilisée à des fins professionnelles, commerciales ou promotionnelles, ni à des fins de propagande politique ou autre.