LA GRANDE SOPHIE

de A à Z

Annoncé par deux premiers extraits prometteurs (« La mer » et « Vendredi »), « La vie moderne », le très attendu 9ème album de La Grande Sophie vient de sortir, habillé d’un superbe autoportrait en 50 nuances de bleu, qu’elle a eu la bonne idée de développer en cyanotype. Renouant avec le meilleur de son inspiration mélodique et de sa plume espiègle et sensible, on retrouve l’auteure-compositrice-interprète telle qu’on l’aime depuis ses débuts, faisant simplement corps avec sa guitare, au fil de parfaites popsongs chantées avec retenue d’une voix douce et confidente. Au point qu’il suffirait de fermer les yeux pour l’imaginer les fredonner entre amis autour d’un feu de camp, pareil à celui qu’elle a d’ailleurs installé sur scène pour sa nouvelle tournée, qui passera par La Cigale à Paris le 12 avril prochain. De l’hymne « Ensemble », véritable leçon de courage et de solidarité écrite pendant le confinement et ouvrant l’album, à « Des montagnes de souvenirs », elle porte ici un regard désenchanté sur le monde qui l’entoure (« La vie moderne », « Vulgaire »), tout autant qu’elle se livre plus intimement que d’ordinaire (« Les au revoir », « Voir les gens pleurer »), sans oublier de laisser place à l’imaginaire aux commandes de sa vie d’artiste (« Un roman », « Sauvage », « Le pouvoir de la fiction »). Fière de ce qui pourrait bien être le meilleur album d’une discographie déjà parfaite, La (très) Grande Sophie s’est livrée avec amusement à l’exercice de l’interview de A à Z, rétrospective d’une carrière faite d’exigence et de choix judicieux, menée en dehors des sentiers battus et en toute liberté…

A comme Autoportrait : “Depuis de longues années, j’aime faire des autoportraits. J’en faisais déjà lorsque j’étais étudiante aux Beaux Arts, dans ma chambre de cité U, à Marseille. Je tirais mes photos au labo des étudiants, où je pouvais y passer des nuits entières.C’est un moyen de se mettre en scène, d’apprendre à mieux se connaître, de jouer avec les expressions. Je faisais aussi des autoportraits avec les appareils jetables, sans me voir, laissant faire le hasard. La pochette de mon nouvel album « La vie moderne » est justement un autoportrait que j’ai fait avec mon smartphone, et que j’ai tiré en cyanotype. Elle fait partie d’une longue série que j’avais commencée durant le confinement. Je faisais un autoportrait par jour. Au début, je trouvais ça amusant, puis j’ai trouvé ça contraignant. La série est longue. Pour ma cover, j’ai choisi le tout premier autoportrait, J 1, sans maquillage, sur lequel je me suis amusée avec le regard. C’est génial tous ces outils de la vie moderne.” 

B comme « Besoin de personne » : “Comme le chante si bien Véronique Sanson ! C’est une chanson que je pourrais fredonner pour diverses raisons. Avec mon parcours, j’ai acquis une grande autonomie dans la production d’un album. « La vie moderne » en est le reflet, il me ressemble à 100 %. J’en ai écrit et composé toutes les chansons, je les ai arrangées et j’ai fait chaque image que l’on retrouve dans le livret, tout comme celles des  singles. C’est une forme de satisfaction, car je suis une autodidacte. Nous étions peu à travailler sur ce disque. Tout ça est lié au coup de fil que j’ai reçu de Jan Ghazi qui a co-réalisé l’album avec moi. Il m’a boostée dans ce sens-là. Savoir qu’on peut faire seule c’est bien, mais partager avec d’autres pour aller plus loin, c’est une force supplémentaire.”

C comme Cyanotype : “Une belle découverte sur le tard que cette ancestrale technique de tirage photo. Elle date de 1842, c’est un mélange de solution féérique qui, révélée par les UV du soleil, donne ce monochrome bleu cyan, celui qu’on peut voir sur ma nouvelle pochette. On rince à l’eau pour faire apparaître l’image, et c’est magique. J’adore cette idée de prendre la lumière et de ne pas s’enfermer dans le noir comme avec l’argentique. Je passe beaucoup de temps à préparer mes papiers, faire mes tirages, tirer mes négatifs. Je me suis beaucoup investie pour tous ceux qui ont pré- commandé l’album. J’ai fait des centaines de tirages en cadeau qui ont été glissés dans les CD et vinyles. C’était une façon de remercier les gens qui me suivent aussi. Et cerise sur le gâteau, j’ai eu la chance d’exposer mes cyanotypes à 2 reprises déjà.”

D comme De Vigan, Delphine : “Oh Delphine ! Elle fait partie des jolies rencontres de la vie. C’est elle qui m’avait choisie pour participer à un festival et l’accompagner. Nous ne nous connaissions pas. Une lecture musicale est née : « L’une et l’autre ». Nous ne devions la jouer qu’une seule fois et notre collaboration fut si fusionnelle que nous sommes parties en tournée pour 50 dates. Qu’est-ce qu’on a ri ! On a même eu un fou rire sur scène. J’ai aussi vu les larmes de Delphine très émue de relire certains passages. C’était touchant. J’aime son écriture fluide et sensible, à l’image de ce qu’elle est. C’est une amie, nous nous sommes même donné des petits surnoms.”

E comme « Entrée interdite » : “Ah, Ah ! C’est le nom de mon premier groupe. Très avenant comme entrée en matière, n’est-ce pas ? Trouver un nom de groupe ou un pseudo, c’est toujours compliqué. Nous avions donc pris avec mes camarades musiciens (dont mon frère), le nom qu’il y avait sur la porte du garage de la maison, notre lieu de répét’ chaque week-end. Au début, nous avions entre 11 et 13 ans, j’étais l’aînée, et nous avons poursuivi jusqu’au bac. Ensuite, je suis partie aux Beaux Arts, ma guitare sous le bras. Je savais déjà que je voulais faire de la musique mon métier. Je l’ai toujours affirmé haut et fort, depuis ma plus tendre enfance.”

F comme Frange : “La frange… sujet de discussion intense entre ami.es. En somme, je l’ai toujours portée durant mon enfance. Il y a eu des passages plus New Wave durant mon adolescence avec peu de centimètres sur la tête, puis je suis revenue à la frange, jusqu’à ce que je connaisse la mèche. La mèche a duré une dizaine d’années et j’ai repris la frange. Ce sujet me fait beaucoup rire, car il y a ceux qui sont « pour », et les autres…”

G comme Girafe : “Le symbole de mes débuts. Mon avatar. J’arrivais dans de minuscules lieux, où je chantais en dressant une girafe violette en plastique sur ma grosse caisse, puis c’est devenue Sophie la girafe que vous connaissez. Ca me rassurait, elle veillait sur moi. Je me souviens avoir chanté à la fête de l’Huma avec de grandes girafes gonflables à mes côtés. On les avait fait fabriquer par un plasticien des Frigos, à Paris.”

H comme Hardy, Françoise : “L’unique Françoise ! Une autre jolie rencontre. Ce qui me touche particulièrement c’est son timbre, car j’ai toujours été attirée par les voix qui ne vont pas dans la performance, celles qui vous font entrer dans leur intimité. J’ai eu la chance qu’elle choisisse à deux reprises des chansons que j’ai écrites spécialement pour elle. Je me souviens de nos premiers échanges. J’avais choisi de lui écrire avant notre première rencontre, histoire de me familiariser un peu avec elle. Et très vite, elle m’a donné rendez-vous chez elle. Moi qui suis toujours en avance j’ai cru que j’allais être en retard. J’arrive devant sa porte, je sonne, elle ouvre et me dit : Vous êtes d’une ponctualité militaire ! Il n’y a pas de faux comportement chez Françoise Hardy : elle est spontanée, sincère, franche, et dans ce métier, Dieu que ça fait du bien.”

I comme Imaginaire : “Nous ne sommes rien sans l’imagination. L’imaginaire est un des thèmes forts de mon nouvel album : « Sauvage », « Le pouvoir de la fiction », « Un roman ». Il représente l’espoir, c’est une issue de secours énorme, qui nous permet de nous évader, de rêver, de prendre le temps de planer.”

J comme J (ma mère) : “J’ai pour habitude de changer les prénoms de mon entourage depuis mon adolescence. J c’est le surnom de ma mère. Je lui en ai collé des  tonnes de petits noms sur le dos, pour en arriver à les réduire à l’essentiel, c’est à dire sa simple initiale. Quand je l’appelle je dis J, sur un ton précis, et j’étire la lettre au maximum pour qu’elle éclate de rire.”

K comme Kitchen Miousic : “Mon baptême de style. J’ai déclaré au milieu des années 90, que ma musique était de la Kitchen Miousic. Je faisais le choix de ne pas me faire enfermer dans un style, car je voulais piocher, picorer là où j’en avais envie. Je mettais mes ingrédients à moi pour composer une chanson. C’est une forme de liberté, une échappée possible, car on nous place toujours dans une boîte, une catégorie. C’est assez réducteur et ça ne permet pas de proposer une évolution. J’ai bien senti parfois qu’on ne savait pas trop où me classer, mais comme je chante en français, on dit chanson française ou variété. Ca me va, c’est vrai que sur 9 albums, c’est très varié.”

L comme « La vie moderne » : “Le numéro 9 ! Quand on sort un album, on ne sait jamais comment il va être accueilli. Je fais un grand écart entre deux époques que j’essaie de réunir et non pas d’éloigner. C’est ma situation, ma position actuelle. Il y a des phrases que j’aime dans cet album : « Dans les rues les gens penchent la tête comme des fleurs fanées », « Je préfère les gens grossiers qui donnent des noms d’oiseaux », « On marche sur la plage, rien d’autre en mains que nos mains », « Un roman bancal avec scoliose »”

M comme Musiques de films : “Quand j’écris une musique pour un film, je suis dans ma bulle. J’en ai composé 6 dans mon perchoir (mon home-studio) pour la télé, dont la série « Disparition inquiétante ». C’est une toute autre expérience. Je suis au service d’un réalisateur et d’un scénario, je travaille beaucoup avec Arnauld Mercadier. Je m’immerge et je prends la température avec les rushes. J’ai appris énormément, notamment à faire confiance à mon instinct, à piloter musicalement chaque étape.”

N comme Narbé (mon père) : “Encore un de ces surnoms que je donne. Après J pour ma mère, voici celui de mon père. Je le surnomme Narbé. Mes chers parents, que j’adore, ces inséparables : J et Narbé, Narbé et J. Ces deux-là m’ont toujours dit qu’il était important que je fasse un métier que j’aime et que je sois indépendante. Quand je disais que je voulais être chanteuse, ils ne brisaient jamais mes rêves. Au contraire. Ça compte.”

O comme « Ouvre ta bouche » : “C’est un mini podcast qui parle de mon expérience et du jargon de mon métier. Ca fait un moment que j’ai créé ces enregistrements. J’y explique en une minute et quelques mots, des termes qu’on explique peu et qui restent généralement des mystères pour le grand public. Je décris aussi des situations absurdes vécues. Je m’amuse beaucoup à enregistrer ces petits modules audio injectés d’autodérision et de personnages. Je ne les ai pas encore dévoilés.”

P comme Pretenders : “Un groupe qui a compté oui, avec la charismatique Chryssie Hynde. Sa voix m’a saisie le jour de mes 18 ans. J’étais allée voir U2 en concert, c’était un triple plateau et c’est Chryssie Hynde qui m’a séduite. Par la suite, il y a eu la fameuse histoire que j’ai racontée sur scène. En allant les voir au Bataclan, elle a jeté son mediator dans la foule. Les bras se tendaient et s’étiraient pour l’attraper. Le bidule s’est posé délicatement sur mon bras. Je l’ai plaqué avec ma main pour l’embarquer dans ma poche, comme un signe de relève.”

Q comme Québec : “J’espère retourner jouer au Québec avec « La vie moderne ». J’ai de nombreux souvenirs là-bas. Le plus drôle était une blague que j’avais inventée et que personne ne comprenait : et plus j’insistais, plus je m’enfonçais. J’y ai aussi connu des trombes d’eau qui s’abattaient sur nous en plein festival et les gens qui continuaient à danser sous leurs parapluies, la tempête de neige, les moins 36 degrés, les beaux jours en terrasse et les accueils chaleureux dans des endroits où on se dit : « personne ne va venir ! ». Eh bien si, tout le monde est là.”

R comme « Rien que nous au monde » : “C’est une de mes chansons sur l’album « Et si c’était moi ». Je la chante encore. J’ai la chance de vivre une magnifique histoire d’amour. Sans la personne qui m’accompagne, je ne sais pas si j’aurais fait tout ça. Nous sommes des inséparables. Nous ne comptons plus les années, ce sont les années qui comptent sur nous.”

S comme « Seventy-Seven » : “J’avais repris « This boots Are Made for Walking » sur mon album « Le porte-bonheur ». Et l’incroyable rencontre avec son créateur Lee Hazlewood a eu lieu ! Grâce à Eric Chemouny d’ailleurs, le même qui m’a tendu cet abécédaire.;) Peu de gens le savent, mais j’ai chanté face à face avec le grand Lee en studio sur sa chanson « Leather and Lace ». On ne peut la trouver que sur une compilation en vinyle de plusieurs de mes titres, sur lequel j’avais glissé notre duo. Jamais je n’aurais imaginé partager ça avec lui dans ma vie. Je l’ai rencontré la première fois pour son anniversaire, chez son éditrice en banlieue, et quelques mois plus tard, nous étions en studio. Nous avons enregistré en trois prises, et l’histoire était dans la boîte. Il a été adorable avec moi. J’ai toujours sa casquette qu’il m’avait offerte. L’année suivante pour ses 77 ans, je lui ai  écrit « Seventy-Seven » que j’avais enregistrée spécialement pour lui. Je lui ai envoyée aux États-Unis. C’était la première fois que j’osais écrire en Anglais. Il était bien malade, ça lui a fait chaud au coeur.”

T comme Thionville : “Ma ville de naissance. J’y ai passé les deux premières années de ma vie. Nous n’avons pas de famille là-bas. Mes parents y travaillaient. Mon père était à Arcilor Metal, dans la sidérurgie. Ils sont partis quand Arcilor s’est déployée à Fos-sur-Mer. Ils voulaient vivre au bord de la mer. J’y suis retournée pour donner des concerts. Mes parents m’ont toujours parlé de l’accueil incroyable qu’ils avaient reçu là-bas en s’installant.”

U comme « Un jour heureuse » : “C’est une chanson à laquelle je tiens particulièrement, qui figure sur mon 4ème album « La suite ». Elle parle d’une femme, une femme qui cherche son bonheur, qui y réfléchit, qui veut être libre, mais la vie ne lui montre pas qu’elle pourrait être un jour heureuse. C’est une femme qui doit faire des choix malgré les attaques de toutes parts. La chanson a été peu remarquée par les médias, mais saluée par le public. Quand je me retourne sur mes albums, je trouve que certaines chansons ont vieilli surtout dans les arrangements qui correspondent à une époque. C’est aussi pour ça que j’aime leur donner un nouveau costume sur scène. Ce n’est pas le cas de « Un jour heureuse », et le texte reste plutôt d’actualité.”

V comme Vartan, Sylvie : “J’en ai passé des après-midis de mon enfance à jouer sur un vieil orgue avec l’index sur cette chanson que chantait Sylvie Vartan « Irrésistiblement ». Je faisais tourner le 33 tours et cherchais les notes d’oreilles, je mettais le son à fond et j’avais l’impression de jouer au stade de France minimum !!! Sylvie Vartan c’était les paillettes, le glamour, alors que chez moi c’étaient, les manifs, les banderoles. Les paillettes me faisaient rêver. (n.d.l.r : Sylvie a aussi enregistré deux chansons signées LGS).”

W comme « Wait and See » : “Parmi les premiers lieux parisiens que j’ai parcourus avec ma guitare et ma grosse caisse, il y avait le Wait & See. Un bar à République, pas très loin de la place, un sous-sol très bas de plafond. Thierry, un des serveurs, sonnait la cloche dés qu’un pourboire tombait dans le pot, et au sous-sol, de nombreux groupes défilaient chaque soir. Quand je jouais là-bas, je m’installais, mais je touchais presque le plafond, si bien que je ne pouvais pas lever le bras. Je suspendais des rideaux de photos que j’avais pris du public avec un appareil photo jetable, la semaine précédente. Je créais mon décor. Avant de monter sur scène, j’envoyais une intro que j’avais fabriquée à la maison, je racontais une histoire pour créer un climat. J’arrivais seule et je hurlais : « Bonjour, bonjour les amis, on m’appelle… ? »  Et la cave répondait en choeur avec moi « La grande Sophie ! »”

X comme « Xanadu » : “La lettre X m’évoque cette chanson d’Olivia Newton-John ! IL n’y en a pas 3000 qui commencent par X. Je me rappelle que j’avais un Walkman et je l’écoutais à fond, en faisant du roller. C’étaient les premiers à quatre roues qui arrivaient en France. Je patinais chaque soir en rentrant du collège.”

Y comme Yudina, Maria : “Quel grand personnage ! Pianiste virtuose, cette femme a traversé la dictature en Union Soviétique en s’opposant au régime de Staline. Elle a résisté comme elle a pu avec son piano, son tempérament. Il se trouve que bien malgré elle, c’était la pianiste favorite de Staline. J’ai écrit cette chanson, « Maria Yudina » en découvrant, un peu par hasard, le jeu marqué de cette femme. Sa virtuosité m’interpelait alors que je me trouvais devant la page blanche de mon précédent album, celui que je voulais commencer à écrire: « Nos Histoires ». J’ai démarré mon texte par : « non je ne suis pas Maria Yudina », ce qui voulait dire : « je ne sais pas jouer comme elle ». Ce personnage m’impressionnait. Je me suis penchée sur son histoire, celui d’une résistante, et j’ai voulu lui rendre hommage, la raconter en 3 minutes, parler de son courage.”

Z comme Zeitoun, Valéry : “Ce métier est fait de rencontres à des moments clefs. Notre rencontre s’est faite après mon deuxième album. Il m’avait entendue en interview à la radio et il avait « flashé » comme on dit. De mon côté, je quittais un label et ça tombait à point. Le flamboyant, le nouveau Eddie Barclay : Valéry, c’est tout un poème… J’ai beaucoup d’affection pour lui, accompagnée de souvenirs incroyables. Les personnages comme lui n’existent plus dans les maisons de disques. Il fait partie des gens qui fonctionnent avec des coups de coeurs, et qui sont prêts à déplacer des montagnes pour que tout le monde le sache. Il était à fond quand j’ai enregistré l’album « Et si c’était moi », il a participé au succès de cet album, et il a mis des paillettes dans ma vie, alors merci Valéry !”

Propos recueillis par Eric Chemouny

Photos ; Jules Faure (Barclay / DR)

En application de l’article L. 122-4 du Code de la Propriété Intellectuelle : « Toute reproduction ou représentation d’une œuvre faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit est illicite ». Ainsi aucune autre utilisation n’est permise, aucune publication ne pourra être faite sur des comptes tiers, ni sur d’autres sites web ou autres support de quelque nature, ni sur une nouvelle publication sur le même site. Aucune altération de l’image ni détournement de son contexte ne sont autorisés. Aucun transfert de cette autorisation à un tiers n’est possible, et la photo ne peut pas être utilisée à des fins professionnelles, commerciales ou promotionnelles, ni à des fins de propagande politique ou autre.