ISABELLE ADJANI
Un portrait musical de A à Z
Dans le dernier film de François Ozon, “Peter Von Kant”, libre adaptation d’une pièce du réalisateur allemand Rainer Werner Fassbinder en guise d’hommage, Isabelle Adjani campe Sidonie, une célèbre actrice… qui chante aussi (et en allemand) dans le film. Un rôle en effets miroirs d’une carrière exceptionnelle où la star du cinéma, l’étoile du théâtre (elle est éblouissante en ce moment dans le “Vertige Marilyn”) a souvent flirté avec le monde de la musique au fil des décennies. Si on associe souvent Serge Gainsbourg et son petit « Pull marine » à cette carrière de chanteuse, on a occulté d’autres collaborations toutes aussi intéressantes et créatives qui ont écrit la partition d’un monde musical très large, dans lequel l’artiste a exploré plusieurs univers, du rap, de l’électro ou simplement à lisière de ses deux mondes, cinéma et musique, auxquels il faudrait ajouter la télévision avec quelques pépites restées dans les archives. Il y aurait mille choses à dire sur sa carrière exceptionnelle d’actrice secrète et lumineuse dont les rôles comptent parmi les plus marquants du cinéma ou du théâtre, mais c’est dans son univers musical que nous vous proposons de voyager à présent…

A comme Auteure : Contrairement à la plupart des actrices-chanteuses qui ont été révélées par Serge Gainsbourg et qui n’étaient que ses interprètes, Isabelle Adjani est l’auteure de la grande majorité des titres qu’elle a chantés, souvent en co-écriture et parfois seule. A commencer par son album sorti en 1983, au titre éponyme (co)écrit sur mesure par Gainsbourg où elle co-signe 6 des 11 chansons. Ainsi, avec Serge, elle co-écrit “Ok pour plus jamais”, “D’un taxiphone”, “Le bonheur c’est malheureux”, “Je t’aime idiot”, “Pull marine” et compose seule “Et moi chouchou”.
B comme Berger, Michel : C’est le cinéma qui lie tout d’abord Isabelle Adjani à Michel Berger, qui a très peu composé pour le 7e art. Il signe néanmoins la musique d’un des films préférés des français : « Tout feu tout flamme » réalisé par Jean Paul Rappeneau sorti en 1982 où Isabelle Adjani joue la fille d’Yves Montand. Le film est l’un des plus grands succès de l’année. Sur le plateau de son « Numéro 1 », le célèbre rendez-vous musical des Carpentier, Michel Berger invite l’héroïne du film à le rejoindre près de son piano où il lui joue sa chanson, « Quelques mots d’amour » et lui laisse terminer les derniers mots dans un moment très complice.


C comme Christophe : Isabelle Adjani, fascinée par l’univers de Christophe et surtout par son album “Comm’si la terre penchait” (2001), participe à l’album du beau bizarre “Aimer ce que nous sommes” en 2008 sur le titre qui ouvre cet opus : “Wo wo wo wo” qu’ils ont co-écrits. Isabelle, qui parle ici plus qu’elle ne chante, donne une dimension aérienne et poétique à cette composition.
D comme David : « Beau oui comme Bowie » est la face B de « Ohio », second 45 tours extrait de l’album « Isabelle Adjani » qui sort en 1983. Dans ce titre qui martèle le nom « Bowie » en référence à l’idole androgyne anglaise aux yeux vairons, le prénom « David » n’est jamais mentionné. Cette ellipse contribue largement à l’élégance de cette chanson écrite par Gainsbourg qui a marqué le public autant que sa face A.
E comme Enfants : Isabelle Adjani a eu deux enfants, 2 garçons, qui flirtent aussi avec la musique et avec qui elle a « poussé la chansonnette » ! Le premier, Barnabé Nuytten, né en 1979, crée en 2010 le groupe The Aikiu dont il est le batteur. Après plusieurs EP, The Aikiu sort en 2013 l’album « Ghost Youth » sur lequel figure un titre aux sonorités brit pop et cold wave, « Let me freak out (Nosferatu) » où sa mère lui a proposé de poser sa voix. De son côté, le second, Gabriel-Kane Day-Lewis, qui vit à New York, a sorti 3 singles : « Ink in my veins » en 2016, « Carry On » en 2020 et « Safe » en 2021 (en duo avec Pixie Lot). Sur les réseaux sociaux, il se filme avec sa mère en reprenant avec elle « Pull Marine ». Pour boucler la boucle, il avoue que Barnabé est son idole musicale. Les deux frères travaillent ensemble pour composer pour la plus grande fierté de leur mère.


F comme « (la) Face de pendule à Coucou » : En 2021, Isabelle Adjani participe à l’adaptation française (avec Muriel Teodori) de l’album de la star du punk rock anglais, Elvis Costello : “Hey Clockface” sorti en 2020 qui devient littéralement “La face de pendule à coucou”. Dans cet album, Isabelle Adjani propose 2 versions du titre “Revolution #49”, aux sonorités orientales et lointaines, plus parlées que chantées qui restent plutôt fidèles aux versions de Costello.
G comme Gainsbourg, Serge : Serge Gainsbourg adorait faire chanter les actrices et utiliser leurs imperfections vocales pour les révéler. Après Bardot, Deneuve, Darc, Karina, ou bien sûr Birkin, La rencontre avec Adjani était une évidence mais elle ne s’est pas faite aussi facilement : En 1974, pour sa première apparition télé en tant que chanteuse, Gainsbourg lui écrit sur mesure « Rocking Chair » qu’elle interprète sur le plateau mais qu’elle n’enregistrera pas au final et il faut attendre 1982 pour qu’elle entre enfin en studio avec lui pour co-écrire et enregistrer 11 chansons. Comme pour ses autres muses issues du cinéma, il façonne sa personnalité vocale et son image de chanteuse. Au-delà de la musique, Gainsbourg avait écrit un scénario pour elle et Jane Birkin qui n’a jamais vu le jour au final mais qui inspirera un duo mythique entre les deux actrices (voir lettre X comme « X » ).
H comme Higelin, Jacques : Le 19 janvier 1982, dans “Formule 1+1”, une émission de TF1 signée Maritie et Gilbert Carpentier, Jacques Higelin invite Isabelle Adjani à chanter en duo sa chanson “Je ne peux plus dire je t’aime”, sortie en 1979 sur son album “Caviar pour les autres”. Ce duo qui a marqué les archives de la télévision française a été spécialement enregistré pour cette émission. Contrairement à la quasi-totalité des duos mythiques que les Carpentier ont « mariés », celui-ci a été publié mais il faudra attendre 1990 pour le voir apparaître sur un support : une compilation de “CD Mag” consacrée à Higelin, devenu depuis collector, avant d’être officiellement disponible en 2005 sur la compilation du chanteur, “Higelin entre 2 gares”.
I comme “Isabelle Adjani : une comédienne qui chante, une chanteuse qui joue” : le 5 octobre 1984, TF1 diffuse une émission spéciale entièrement dédiée à Isabelle Adjani dans une mise en scène cinématographique qui permet de mettre en scène son album sorti l’année d’avant et dont elle interprète ici l’intégralité des titres. Un émission ambitieuse où les plus grands artistes du moment sont de la partie : côté français, on retrouve bien sûr Serge Gainsbourg qui chante « La Javanaise », Alain Chamfort avec « Bons baisers d’ici », Alain Bashung avec « Elegance », Téléphone avec « Un autre monde ». Côté international, sont invités aussi Elbow Bones avec « A Night In New-York », Orchestral Manœuvre in the Dark avec « Telsa Girls » ainsi que les rois du ska, Madness « Victoria Gardens ».
J comme Jackson, Michael : En 1984, en pleine explosion de la bande FM, CBS (Sony Music) octroie à la radio française 95,2 pour tenter de rivaliser avec le leader NRJ, une interview « exclusive » de Michael Jackson au moment où que le monde entier est en pleine hystérie de Jacksonmania. Plutôt que de prendre un traducteur traditionnel, la station fait un choix plutôt curieux en demandant à Isabelle Adjani d’être la voix française de la mégastar américaine. Une femme qui double un homme : une première ! En direct sur la station, elle s’amuse et avoue avec humour : « Il a quand même la voix plus aigüe que moi » !


K comme Kino : Kino signifie “cinéma” en allemand, l’une des langues maternelles d’Isabelle Adjani qui lui permet d’interpréter parfaitement la chanson extraite du dernier film de François Ozon, « Peter van Kant » : “Jeder tötet was er liebt” (en français, “Chacun tue ce qu’il aime”) sur des paroles d’Oscar Wilde mis en musique par Peer Raben et David Ambach que chante sont personnage, Sidonie et qui reprend, sur la pochette fictive du disque, les traits de Marlène Diétrich. Le film d’Ozon, actuellement à l’écran, est une libre adaptation de la pièce de l’un des artistes allemands fétiches du réalisateur français : Rainer Werner Fassbinder et « Les larmes amères de Petra Von Kant ». La chanson que chante Adjani participe à cet hommage admiratif cinématographique puisqu’elle est la reprise de celle que l’on entend dans le dernier film de Fassbinder : “Querelle”, adaptation torride du roman de Jean Genet, qu’interprète une autre star du cinéma français : Jeanne Moreau.

L comme “Leon dit” : Malgré le fait qu’elle soit la face B (méconnue) de son 45 tours post-Gainsbourg sorti en 1986, “Princesse au petit pois” qu’elle a écrite sur une musique de Sébastien Santa Maria, “Léon dit” est une chanson plus importante qu’il n’y paraît : elle y évoque les ragots et la rumeur au fil des jeux de mots très “gainsbouriens” dont elle a trop souvent fait l’objet, hélas.
M comme Monroe, Marilyn : Depuis janvier 2022, Isabelle Adjani est seule en scène dans « Le Vertige Marilyn » où elle lit, incarne et vit la star hollywoodienne dont le texte propose un arrêt sur image, un arrêt sur les mots des derniers instants de Marylin. Dans un jeu de miroirs entre la condition des deux actrices-chanteuses dans un star system implacable, mis en scène par Olivier Steiner, la musique n’est jamais loin lorsqu’est assez longuement évoqué la venue de Marilyn à l’anniversaire du Président Kennedy : en retard et un peu ivre, elle lui chante un « Happy birthday » anthologique. Le jeu des voix entre Marilyn et Isabelle est souvent troublant, troublé et renvoie à la musicalité si particulière de leurs discographies respectives. Sur scène, Isabelle choisit une réplique de la robe noire iconique de DIOR qu’a porté Marilyn.


N comme nom : le nom « Adjani » évoque et inspire, référence immédiate, symbole iconique et star au zénith, il a souvent été cité par d’autres artistes dans leurs chansons comme par exemple, Barbara Carlotti en 2006, dans sa chanson “Cannes” (“Au bras d’Isabelle Adjani / Tu toises la foule et tu souris”) ou en 2018, Elisa Point et Alain Klingler qui la rapprochent d’Isabelle Huppert dans “Les Deux Isabelle” mais aussi dans les années 80 quand l’idole du moment, Jean Luc Lahaye cite « Adjani » dans sa chanson “Djemila des Lilas” (“Djemila des Lilas (…) Elle imite Adjani”) ou encore le groupe Midi V qui lui dédie “Belle comme Isabelle” (“Car elle était belle / Comme Isabelle / Elle était jolie / Comme Adjani”).
O comme Obispo, Pascal : Après Gainsbourg, l’autre homme important de la carrière musicale d’Isabelle Adjani est Pascal Obispo. Engagée avec lui dans la lutte contre le sida et différentes projets liés, elle enregistre avec lui pour cette cause le duo “Ça ne sert à rien” en 2004 et pose sa voix sur le titre “D’accord” en 2018 présent dans l’album du chanteur, « Obispo », avec Youssou’n Dour. Au début des années 2000, court la rumeur fondée de l’enregistrement d’un album qu’il aurait entièrement écrit et composé pour elle et qui alimente les histoires les plus folles dans les pages des tabloïds. Signé chez Sony Music, cet album longtemps annoncé comme “presque terminé” et qu’Obispo présente comme une “symphonie inachevée” semble désormais l’être à en croire le post Instagram du chanteur sur son compte, le 1er juin dernier, puisqu’il annonce sa sortie pour 2023, accompagné d’une photo en studio avec elle. Au micro d’Europe 1, il avoue avoir écrit “une des choses les plus belles” qu’il n’a jamais faites. De son côté, Isabelle Adjani a révélé à AlloCiné que ce serait un album de duos, prévu pour le printemps 2023 où on la retrouverait aux côtés de Benjamin Biolay, Gaëtan Roussel ou encore Etienne Daho, ainsi que sur un potentiel inédit enregistré avec Christophe.


P comme “Pull Marine” : Co-écrite en 1982 avec Serge Gainsbourg, “Pull Marine” est l’un des tubes qui ont marqué les années 80 et qui, encore aujourd’hui, reste actuelle et très présente, souvent reprise mais jamais imitée. Extrait de son seul album, « Pull Marine » sort en 1983 en format 45 tours accompagné d’un clip réalisé par le jeune et prometteur Luc Besson qui lui offrira juste après le rôle iconique d’Héléna dans “Subway” aux côtés de la star montante du moment, Christophe Lambert. Plus qu’un clip, c’est un véritable court métrage de cinéma qui remporte en 1985 la Victoire du meilleur clip qui inspirera son ami, Hervé Guibert qui en fait l’un des personnages de son roman devenu culte « A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie » (1990) qu’il prénomme… Marine. A l’origine, « Pull Marine » aurait pu être chantée par Jane Birkin qui a un coup de cœur lorsqu’elle la découvre mais Serge préfère “la donner” à Isabelle Adjani. La chanson est souvent définie par sa mélodie comme « la petite sœur » de “Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve” que chantera… Jane. En 2017, lors de sa tournée symphonique, Jane Birkin se réapproprie « Pull Marine » dans une version orchestrale magistrale.
Q comme “Quelques mots” : En 2021, Isabelle Adjani enregistre en duo avec Malik Djoudi, une douce promenade électro intitulée “Quelques mots”, extraite de “Troie”, le second album de l’auteur compositeur à la voix singulière et envoutante dont la symbiose de leurs deux voix participe à la réussite du titre.
R comme Rappeneau, Jean-Paul : En 2003, 21 ans après « Tout feu tout flamme », Isabelle Adjani retrouve le réalisateur Jean Paul Rappeneau qui lui offre le rôle d’une star de cinéma démente, Vivian Denvers, dans un film chorale farfelu “Bon Voyage”. Cerise sur cette pièce montée, elle y interprète la chanson éponyme du générique écrite par Martin Rappeneau et composée par Gabriel Yared. Ce n’est pas le seul film d’ailleurs dont elle chantera le générique : en 2011, elle joue aux côtés d’Eric Cantona dans le premier film de Frank Henry, « De Force » qui lui compose avec Marco Papazian et Claude Salmiéri, la chanson du film intitulée « Tomber ».


S comme Sacha : Le prénom qui, même simplement évoqué à l’époque, faisait chavirer toute la variété française et le cœur des filles. Prénom Sacha, nom Distel, le chanteur séducteur qui révèle au public les premiers pas dans la chanson de la jeune actrice ! Le 21 septembre 1974, il l’invite dans son « Top à… » des Carpentier, en pleine promotion de « La Gifle » de Claude Pinoteau où elle joue aux côtés de Lino Ventura. Sur ce plateau, encore timide, elle interprète une chanson écrite spécialement pour elle par Serge Gainsbourg, « Rocking Chair », que Jane Birkin reprendra sur son album “Ex-fan des sixties” en 1978.
T comme Téchiné, André : Isabelle Adjani a tourné 2 films avec le discret réalisateur français André Téchiné : « Barocco » en 1976 et « Les Sœurs Brontë » en 1979, deux tournages, deux ambiances. En 2019, Arte diffuse un documentaire consacré au cinéaste réalisé par le journaliste Thierry Klifa : « André Téchiné, cinéaste insoumis ». En guise de générique de fin, résonne la voix d’Isabelle Adjani qui reprend la chanson de « Barocco » interprétée à l’époque par Marie-France : « On se voit se voir » , écrite par Jacques Chaumette et composée par Philippe Sarde. Pour cette nouvelle version, Isabelle Adjani est accompagnée au piano par celui qui sait également faire chanter les actrices à sa manière : Alex Beaupain, dont il a aussi retravaillé les arrangements.


U comme Unique : Si on peut retrouver la plupart de ses chansons sur divers supports audio, Isabelle Adjani a aussi livré quelques prestations uniques au cours de différentes émissions de télévision comme par exemple « Love me or Leave me », interprétée dans l’émission « Show Isabelle Adjani », une reprise de Ruth Etting qui date de 1928.
V comme Version Piano : En 2021, André Manoukian travaille sur un album hommage à Serge Gainsbourg, “Les Pianos de Gainsbourg”, où il mélange instrumentaux jazzy et collaborations classieuses. A l’instar de Mélody Gardot ou encore Camélia Jordana, il invite Isabelle Adjani à reprendre “Sous le soleil exactement” en version piano qu’avait initialement chantée Anna Karina en 1966 pour le film “Anna”.

W comme “Work Hard” : En 2021, Isabelle Adjani fait une incursion dans l’univers du rap en posant sa voix sur le titre de Remnants, “Work Hard”, premier extrait de leur mixtape explicite “The Heavens bellow us”.
X comme “X” : Le 30 novembre 1984, TF1 et les Carpentier consacrent un « Formule Un » à Jane Birkin. Dans cette émission, Serge Gainsbourg contourne élégamment une scène qui aurait pu être classée X en mettant en scène 2 de ses muses, Jane Birkin et Isabelle Adjani. Elles livrent face caméra un duo saphique, subtil et sensuel pour illustrer la chanson « Rupture au miroir », extrait de l’album « Baby alone in Babylone » de Jane Birkin sorti en 1984. Bien qu’habillées, les deux femmes se séduisent et s’entremêlent dans une séquence terriblement torride qui marquera les archives de la télévision française. Ce duo, le seul entre les deux femmes, symbolise les chansons qui les unit : « Rocking Chair » et « Pull Marine » (voir lettre P comme « Pull Marine » et lettre S comme Sacha)
Y comme “Y’a pas un homme qui soit né pour ça” : Isabelle Adjani est très impliquée dans la lutte contre le Sida. Bien au-delà de la célèbre polémique qui la disait décédée de la maladie où elle avait dû s’inviter au JT de TF1 pour arrêter la rumeur, elle s’implique dans de nombreux projets dont ceux, discographiques, du Sidaction. En 2004, elle s’engage aux côtés de nombreux artistes pour le projet « 10 ans ensemble », premièrement en interprétant un inédit “On ne sert à rien”, en duo avec Obispo qu’il écrit avec Lionel Florence et deuxièmement, en apparaissant dans le clip choral « Y’a pas un homme qui soit né pour ça » écrite pour l’album de Florent Pagny “Châtelet-les Halles” (2000) par Lionel Florence, Patrice Guirao et Pascal Obispo pour Florent Pagny qu’il réenregistre pour l’occasion en version trio avec Obispo et Calogero. Dans ce clip qui réunit dans un couloir d’hôpital, tout le cinéma français, elle apparaît quelques secondes.

Z comme Zoé : Le prénom de sa nièce, fille de son frère Eric Adjani née en 1999. Si les deux femmes n’ont jamais tourné ensemble au cinéma, elles se retrouvent dans le clip de la chanson qu’Isabelle Adjani a enregistré avec le duo The Penelopes : “Meet me by the Gates”, réalisé en noir et blanc par Nicolas Bary. Le titre qui date de 2019 est un « one shot » qu’Isabelle Adjani a coécrit avec ce groupe français, basé à Londres, davantage impliqué dans le monde de la mode et du cinéma que dans la course au Top 50.
Un dossier réalisé par Gregory Guyot
Photos : Albums covers et Affiches originales DR / Photos presse “Peter Von Kant” par Carole Bethuel Foz (DR)

