L’interview 100% Musique
de CLAUDIO CAPÉO
Auréolé du succès de ses deux premiers albums, le sympathique Claudio Capéo a choisi de déposer son légendaire accordéon, et de renouer avec ses racines italiennes. Plus séducteur que jamais, il a mis son irrésistible voix éraillée, sa fougue et sa sentimentalité au service des plus grandes chansons italiennes, auxquelles il rend hommage le temps d’un chaleureux album, composé essentiellement de reprises, « Penso A Te » (à paraître le 4 décembre 2020). D’Umberto Tozzi, à Paolo Conte, Eros Ramazzotti, ou Zucchero, c’est tout l’âge d’or de la « bella canzone », qu’il revisite avec tendresse et respect… A l’occasion de cette invitation à la Dolce Vita, après nous avoir déjà livré sa playlist idéale (JSM #14), Claudio nous a fait l’amitié de répondre à notre interview « 100% Musique », mais à la sauce italienne cette fois…

– Une chanson italienne pour bien commencer ce questionnaire ?
Je dirais « Via con me » de Paolo Conte.
– Quelle est, selon toi, la chanson italienne pour aimer ?
« Ti Amo” d’Umberto Tozzi.
– La chanson italienne qui te fait danser ?
Une chanson qui me fait danser à tous les coups, ce serait “Come prima”.
– La chanson italienne qui te fait pleurer ?
« Mamma », c’est une chanson que j’ai écrite pendant le premier confinement et qui sera sur mon nouvel album.
– La chanson italienne qui te fait rire ?
“Bambino” de Dalida.
– La chanson italienne du matin ?
Pour le matin, je dirais une chanson assez douce comme “E pense a te” de Lucio Battisti.
– La chanson italienne du soir ?
Et pour le soir, « Senza una donna” de Zucchero .

– La chanson italienne de ta vie ?
La chanson de ma vie, c’est sûrement “Sono Di Bonefro” que je dédie à mon père.
– L’album de ta vie ?
C’est un album du groupe System of a Down, leur second, qui s’appelle « Toxicity ».
– Le concert de ta vie ?
C’était en 2018, au Paléo festival. J’en garde un souvenir incroyable.
– L’artiste italien de ta vie ?
Paolo Conte, sans hésiter !
– La pochette de disque que tu voudrais encadrer chez toi ?
J’adore la pochette d’« Unplugged » de Nirvana.
– Le clip parfait ?
Existe-t-il un clip parfait ?
– Ton premier disque ?
C’était un CD 2 titres du groupe Ace of Base.

– Ta dernière découverte ?
C’est un jeune artiste qui s’appelle Baptiste Ventadour.
– Ta plus belle émotion musicale ?
C’était il y a quelques semaines, j’ai interprété mon nouveau titre « E penso a te », une reprise de Lucio Battisti, avec l’orchestre philharmonique de Montpellier et les chœurs de Monte Carlo.
– Ta plus belle rencontre artistique ?
Je dirais que c’est mon producteur, Sébastien Saussez.
– L’artiste ou le groupe italien de ta vie ?
Il y en a tellement … Je dirais Gianna Nannini avec laquelle je partage un duo sur mon nouvel album.
– La chanson italienne tu es le seul à aimer ?
Je ne sais pas si je suis le seul à l’aimer, mais sans doute “Nel blu dipinto di blu” (“Volare”).
– La plus belle chanson de la chanson italienne ?
Sans hésiter, “Caruso”.
– La chanson qui restera dans l’Histoire, pour les générations futures ?
Certainement « Il faudra leur dire », de Francis Cabrel.
– La chanson qui tourne en boucle chez toi ?
Celles de LMFAO, merci les enfants 😉
– Le duo idéal que tu voudrais faire, ce serait avec… ?
Avec Gianna Nannini !

– Une seule reprise italienne, de qui ? Laquelle ?
« Caruso » de Pavarotti … D’ailleurs, je la reprends sur mon nouvel album.
– Une BO / une chanson italienne de film ?
C’est une chanson du film « Tandem » réalisé par Patrice Leconte : « Il mio rifugio » de Riccardo Cocciante.
– La chanson de ton répertoire que tu préfères ?
Comme je le disais précédemment, ce serait « Mamma » que j’ai écrite il y a quelques mois, durant le premier confinement.
– La chanson que tu dédies à « Je Suis Musique » ?
Elle n’est pas italienne : « Je suis musique » de Fatal Bazooka, c’était obligé !
Propos recueillis par Eric Chemouny et Gregory Guyot
photos : Diego Di Guardo (DR / Joe and Co label)

