SYLVIE VARTAN

de A à Z

Dans la foulée du succès des concerts ayant suivi la sortie d’« Avec toi » son album hommage à Johnny Hallyday, Sylvie Vartan est de retour au Grand Rex, les 23 et 24 octobre avec un tout nouveau spectacle presqu’entièrement dédié à son premier amour, auquel est annoncée la présence de leur fils David Hallyday : à l’occasion de cet évènement parisien très attendu par ses fans, nous avons dressé le portrait de l’icône absolue des 60’s, de A jusqu’à Z… 

A comme Aznavour, Charles : le grand Charles s’est toujours intéressé de près à la jeunesse. Après avoir écrit « Retiens la nuit » pour Johnny Hallyday en 1961, il signe la chanson qui deviendra un des plus grands succès internationaux de Sylvie, sur une musique de son beau-frère Georges Garvarentz, « La plus belle pour aller danser ». La chanson est depuis plus de 50 ans un incontournable des concerts de la chanteuse et a connu des adaptations dans plusieurs langues… 

B comme Bulgarie : son pays d’origine où elle est née le 15 août 1944, à Isktretz, et qu’elle doit quitter enfant avec sa famille, pour rejoindre Paris afin de fuir le régime politique en place. Elle n’y retournera qu’en 1990, pour s’y produire devant un public avant fait d’elle un symbole de paix et de liberté, dans le cadre d’une émission pour la télévision française. Un album « Live in Sofia » sortira dans la foulée, et elle créera avec son frère une association caritative aux profit des enfants bulgares « Sylvie Vartan pour la Bulgarie ».

C comme Carpentier, Maritie et Gilbert : le couple vedette des productions télévisuelles des 70’s lui consacre de nombreux shows télévisés, déployant de grands moyens, et pour lesquels des chansons originales sont spécialement écrites, notamment par le tandem Roger Dumas / Jean-Jacques Debout, parmi lesquelles « Je chante pour Swanee » (1974), «Show Sylvie Vartan» (1975) et « Dancing Star »(1977), occasionnant la sortie consécutive d’albums à succès.

JE SUIS MUSIQUE aime Sylvie Vartan (c) Daniel Millet - JeSuisMusique.com

D comme Darina : le prénom d’origine bulgare qu’elle donne à sa fille, née en octobre 1997.  Elle lui dédie une émouvante chanson sur l’album « Sensible » (1998), autour du thème de l’adoption, signée Didier Barbelivien.

E comme Eddie : musicien de Jazz érudit, grand compositeur et producteur musical, Eddie Vartan, frère de Sylvie a longtemps oeuvré pour le couple Hallyday-Vartan et on retrouve son crédit sur de nombreux albums des deux artistes. Sylvie doit notamment à Eddie, alors directeur artistique, d’enregistrer son premier disque, « Panne d’essence » avec Frankie Jordan, sur lequel elle remplace au pied levé Gillian Hills, alors qu’elle est lycéenne et rêve plutôt d’une carrière de comédienne.

JE SUIS MUSIQUE aime Sylvie Vartan (c) Daniel Millet - JeSuisMusique.com

F comme Filippachi, Daniel : animateur de radio sur Europe 1 puis fondateur du magazine Salut les Copains, il contribue largement à la popularité de la génération des Johnny, Sylvie, etc, auprès de la jeunesse du fameux baby boom de l’après-guerre, la première à disposer d’un pouvoir d’achat, avant de développer l’empire de presse Hachette Filippachi Medias, dont il est aujourd’hui, à 91 ans, le président d’honneur, 

G comme « Georges » : amusant titre d’un disco-tango à succès, faisant l’objet d’un 45 tours en 1977, et les heures de gloire des émissions de télé avec un tableau à l’ambiance de cabaret argentin. Georges est le prénom de son papa et George (sans s) se trouve aussi être le deuxième prénom de Sylvie à l’état civil. 

H comme Hallyday, Johnny : le nom de Johnny Hallyday (né Jean-Philippe Smet) reste à jamais associé à celui de Sylvie dont il est le premier mari, le père de son fils David, et son double artistique. Tous deux incarnent le couple idéal, beau et libre pour toute une génération. Bien que couverts de succès séparément, leurs carrières respectives leur donnent l’occasion de se croiser très souvent sur scène ou en tournée, sur des plateaux de télévision ou même en studio le temps de duos, dont le plus emblématique reste le fameux « J’ai un problème » (avec sa face B, « Te tuer d’amour »), numéro 1 de l’été 1973 pendant plusieurs semaines.

JE SUIS MUSIQUE aime Sylvie Vartan (c) Daniel Millet - JeSuisMusique.com

I comme Ilona : sa petite-fille, fille de David Hallyday et Estelle Lefebure, née le 17 mai 1995. Prénommée comme la maman de Sylvie, Ilona née Mayer, elle est devenue depuis quelques années déjà un topmodel international très convoitée par les plus grandes marques.

J comme Japon : depuis les années 60, Sylvie est une star adulée des japonais, pour lesquels elle incarne l’élégance à la Française. Elle y enregistre de très nombreux disques et albums Live, faisant la joie des collectionneurs, mais aussi des publicités et elle y retourne chanter encore très souvent. « La plus belle pour aller danser » ou « Irrésistiblement » sont des standards connus de tous les japonais.

JE SUIS MUSIQUE aime Sylvie Vartan (c) Gregory Guyot - JeSuisMusique.com

K comme « Kouklitchka » : titre d’une chanson originale, signifiant « petite poupée » en Bulgare, et figurant sur l’album « Chante pour les enfants » (1997), premier volume d’une double parenthèse dans la discographie de la chanteuse alors qu’elle est une toute jeune grand-maman.

L comme Las Vegas : Sylvie est une des rares françaises à s’y produire en décembre 1982 au MGM Grand Hotel, parrainée par Gene Kelly, et à publier un album « Live à Vegas » : des panneaux lumineux la montrant allongée dans un fourreau chair à paillettes, annoncent alors sur le fameux Strip « le plus beau cadeau de la France depuis la Statue de la Liberté »…

M comme Muffin : amoureuse des chiens depuis toujours, Sylvie en a adopté plusieurs (berger, cocker, yorkshire, bichon…) : la petite dernière Muffin, née d’une mère Shitzu et d’un père bichon havanais est en voie de devenir presque aussi célèbre et adulée que sa maitresse, tant on la croise partout, sur les plateaux de télévision, dans sa loge, ou en studio. Muffin possède même son propre compte Instagram et totalise de nombreux fans…

JE SUIS MUSIQUE aime Sylvie Vartan (c) Daniel Millet - JeSuisMusique.com

N comme Nashville : en 1963, elle enregistre un premier album dans le berceau de la Country Music, comptant de très nombreux tubes (« La plus belle pour aller danser », « Si je chante »…). En 2013, elle s’offre le luxe d’y retourner et d’y enregistrer l’album « Sylvie à Nashville », avec des adaptations de standards comme « Cheveux au vent » (« Against The Wind ») ou « Etrangère » («Wayfaring Stranger ») .

O comme Olympia : si elle a chanté sur quasiment toutes les scènes parisiennes, des plus gigantesques aux plus intimes, elle garde une tendresse particulière pour celle du Boulevard des Capucines. Elle y chante la première fois le 16 janvier 1962 sous l’oeil protecteur de Bruno Coquatrix. Elle y partage aussi l’affiche avec Les Beatles et Trini Lopez, en 1964, et s’y produit très régulièrement ensuite, notamment en 1999 pour le fameux « Tour de siècle », spectacle rétrospectif célébrant le passage à l’an 2000…

P comme « Pierre et Gilles » : le duo d’artistes contemporains voue une admiration sans limites à leur amie Sylvie et font souvent d’elle l’objet de leurs oeuvres, servant ensuite de couverture pour des livres, des disques, ou pour des affiches de spectacles de la star. Sylvie sera évidemment très présente dans l’exposition qu’ils consacrent à leurs modèles chanteurs et chanteuses à compter du 19 novembre prochain, à la Philharmonie à Paris…

JE SUIS MUSIQUE aime Sylvie Vartan et Pierre & Gilles - JeSuisMusique.com

Q comme « Qu’est ce qui fait pleurer les blondes ? » : un de ses plus grands succès, incontournable de son répertoire, signé Pierre Delanoé. Le tube au parfum autobiographique colle à la peau de la blonde chanteuse, dont l’histoire d’amour tumultueuse avec Johnny fait la une de la presse à scandale dans les années 60-70.

R comme Rock’n’Roll : Sylvie est assurément la première chanteuse à avoir popularisé le Rock’n’Roll en France dans les années 60, en adaptant des tubes importés des Etats-Unis, avant de proposer ensuite des chansons originales dans un registre plus variété, mais sans se départir totalement du Rock’n’Roll ou du Country-Rock, un style toujours très présent sur chacun de ses albums. 

JE SUIS MUSIQUE aime Sylvie Vartan (c) Daniel Millet - JeSuisMusique.com

S comme show-woman : après son deuxième accident de voiture en février 1970, Sylvie met à profit sa convalescence pour prendre des cours de danse à New-York avec Jojo Smith, chorégraphe entre autres de Barbra Streisand et proposer à son retour des spectacles alliant chant, danse, et comédie, faisant d’elle une pionnière en la matière, ayant ensuite ouvert la voie à des artistes comme Mylène Farmer. Elle est la première femme à inaugurer l’immense scène du Palais des Congrès à Paris en 1975, et chante près d’un mois au Palais des Sports en 1981, dans des shows à l’américaine qui font sa griffe et sa légende,

T comme Tony : son mari italo-américain. Rencontré au Japon, elle l’épouse en juin 1984, et partage son existence entre Paris à Los Angeles. Après avoir été lui-même chanteur et acteur (cf. « La vallée des poupées » avec Sharon Tate), producteur de films, séries TV, disques et spectacles de stars mondiales, Tony Scotti produit désormais les shows et disques de son épouse,

U comme USA : si elle découvre les Etats-Unis alors qu’elle n’a que 18 ans, Sylvie y retourne ensuite très souvent, de New York à Los Angeles pour apprendre son métier auprès de professionnels du spectacle, y répéter ses shows ou enregistrer certains albums, avant de s’y installer à temps partiel dans les années 70, notamment pour y protéger sa vie de famille et son fils David, alors âgé de 7 ans, de la presse people et des paparazzi. 

JE SUIS MUSIQUE aime Sylvie Vartan (c) Daniel Millet - JeSuisMusique.com

V comme Valise : éternelle voyageuse, entre les tournées internationales et sa double vie entre Paris et Los Angeles, la chanteuse déclare pourtant détester préparer sa valise, ne sachant pas « voyager léger » et oubliant toujours un objet essentiel. En 1977 sur la Scène du Palais des Congrès, elle chante d’ailleurs avec amusement « Je suis née dans une valise ».

W comme « What Did I Say ? » : la célèbre chanson de Ray Charles, devenue « Est-ce que tu le sais ? » en Français, est un des premiers succès en 1962 de la mutine Sylvie, alors seulement âgée de 18 ans et arborant les cheveux courts et châtains dans le scopitone, ancêtre du video clip,

X comme Xénophobie : élevée par ses parents dans l’amour de leur prochain, ayant quitté la Bulgarie pour fuir un régime xénophobe et liberticide, elle s’investit souvent et se positionne clairement dans des actions ou manifestations de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, 

JE SUIS MUSIQUE aime Sylvie Vartan (c) Daniel Millet - JeSuisMusique.com

Y comme Yéyés : l’expression est inventée en 1963 dans les colonnes du Monde par le journaliste et sociologue Edgar Morin, au lendemain de la fameuse fête de la Nation, premier concert de Rock organisé le 22 juin 1963 pour  l’anniversaire du magazine Salut Les Copains. En raison des nombreuses onomatopées contenues dans les paroles de leurs chansons, Sylvie, Johnny et leurs copains se voient qualifiés de chanteurs Yéyés. Aujourd’hui encore, comme l’a surnommée en premier le magazine Life, Sylvie incarne la « Yéyé Girl » idéale des années 60,

Z comme « Zum Zum Zum » : un des tubes de Sylvie enregistré pour le marché italien dans les années 60, avec aussi « Nostalgia», « Caro Mozart », « Come un Ragazzo », ou « Irresistibilmente»… Si des shows télé fastueux lui sont consacrés dans les années 70 (« Doppia Coppia », « Punto e Basta »), elle y est toujours très populaire et retourne régulièrement chanter à Rome tous ses standards dans les émissions de la RAI.

Réalisé par Eric Chemouny

Crédit photos : Daniel Millet (D.R) / Photo noir et Blanc: Tokyo 2013 par Gregory Guyot (DR / JSM) / Pierre & Gilles (DR / Collection privée Pierre & Gilles)

Pour adhérer au officiel Club Sylvie Vartan :
https://www.mcsi-inc.com/

Retrouvez JE SUIS MUSIQUE sur Instagram / Facebook  / Twitter / Deezer  /YouTube.

Laisser un commentaire