CALOGERO

de A à Z

Alors qu’il est en studio pour réaliser l’album très attendu de Maëlle, dont il a composé le premier extrait « Toutes les machines ont un coeur », Calogero a aussi signé avec Francis Lai la B.O du dernier film de Claude Lelouch « Les plus belles années d’une vie », actuellement sur les écrans. A l’occasion de cette double actualité, JSM vous invite à balayer 20 années (en solo) d’une carrière toujours au sommet : tout Calo ou presque, de A jusqu’à Z…

A comme Abbey Road : les fameux studios londoniens, rendus célèbres entre autres par les Beatles. il y enregistre ses deux derniers albums « Les feux d’artifice » (2014) et « Liberté chérie » (2017).

B comme « basse » : son instrument de prédilection (avec la guitare, les claviers et le piano), même si sa formation initiale s’est faite à l’orgue. La guitare basse fait littéralement corps avec l’artiste et devient indissociable de sa silhouette sur scène, au point qu’il pose souvent avec, comme sur le visuel de l’album « Les feux d’artifice » en 2014. Collectionneur, il possède notamment un exemplaire de la guitare basse rendue célèbre par Mac Cartney, la Höfner Violin.

C comme Charts : le nom de son premier groupe formé à l’âge de 16 ans, avec son frère Gioacchino et leur ami d’enfance Francis Maggiuli. Ils publient plusieurs albums entre 1989 et 1997, « L’océan sans fond », « Notre monde à nous », « Hannibal acte I » et « Changer ». Calogero se fait alors appeler Charly, et son frère Jacky.

D comme « disque de diamant » : reconnu comme un des plus gros vendeurs de disques en France, Calogero reçoit son premier disque de diamant en 2002, couronnant plus d’un million d’exemplaires vendus de son deuxième album éponyme, contenant notamment les tubes « En apesanteur » et « Prendre racine ».

E comme Echirolles : près de Grenoble, où il est né le 30 juillet 1971. Le double meurtre qui survient dans la ville en 2012, lui inspire la chanson « Un jour au mauvais endroit », extraite de l’album « Les feux d’artifice ».

F comme Fiori, Patrick : le chanteur est un des ses premiers interprètes en 2000, avec le tube « Que tu reviennes », mais aussi « être là », « Encore », « Tout le monde sait parler d’amour », « Terra Umana » et « Y’a plus grand chose à dire ».

G comme Gall, France : la chanteuse est une des premières artistes à croire en lui et à l’encourager. Elle le remarque en octobre 1987, au sein de son premier groupe Les Charts, produit par le regretté Philippe Gaillard, sur son label indépendant Klaxon.

H comme Hardy, Françoise : en 2010, il compose le succès « Noir sur blanc » (sur un texte de Patrick Loiseau) et « Pourquoi vous ? » pour l’icône des 60’s. De son côté, la parolière avait écrit pour lui « Une dernière chance » en 2002.

I comme Italie : le pays de ses parents et de ses ancêtres, originaires de Sommatino dans le Sud de la Sicile, un pays auquel il voue toujours une forte affection, au point qu’il enregistre son quatrième album « Pomme C » en Toscane, dans une maison de vacances où il retrouve ses musiciens dans une ambiance décontractée et studieuse à la fois.

J comme Jenifer : il signe en 2004 la musique de « C’est de l’or » pour la première lauréate de la Star Academy.

K comme Kent : il collabore avec le chanteur et ex leader du groupe Starshooter qui signe un texte « L’embellie », sur l’album du même nom en 2009.

L comme Lelouch, Claude : le réalisateur lui offre de collaborer avec Francis Lai, pour composer la B.O du troisième volet de son triptyque avec Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant, « Les plus belles années d’une vie », titre de la chanson générique chantée en duo avec Nicole Croisille. Il a aussi signé le générique de la série « Flics » pour TF1 en 2008, et la BO du film « Potes » de Marc Esposito en 2010. 

M comme Maurici : (Calogero, Joseph, Salvatore), son vrai nom pour l’état civil.

N comme NRJ Music Awards : il reçoit celle du meilleur artiste masculin en 2004 et du meilleur duo/groupe francophone en 2005 avec Passi pour « Face à la mer ».

O comme Obispo, Pascal : le chanteur-compositeur-producteur l’a fortement encouragé à se lancer dans une carrière solo en 1999. Ils ont aussi collaboré sur plusieurs titres chantés par Obispo : « Millesime » et « Forthlin Road ». De son côté, Calo a composé trois titres sur la comédie musicale « Les Dix Commandements » : « Je n’avais jamais prié », « Une raison d’espérer », et « Y a tant d’amour ».

P comme Pagny, Florent : le chanteur à la voix d’or est assurément un des interprètes les plus réguliers de Calo compositeur, puisqu’il signe pour lui : « Châtelet les Halles », « L’air du temps », « Io Le Canto Per Te », « Si tu n’aimes pas Florent Pagny » et plus récemment l’intégralité des musiques de l’album « Vieillir avec toi » en 2013.

Q comme Quatre : le nombre de ses enfants, Nina et Romy nées de sa première union avec Hortense D’Estève, Pio et Rita dont la maman est aussi sa parolière attitrée, Marie Bastide.

R comme Rapas : le label indépendant distribué par Mercury, sur lequel il publie son premier album « Au milieu des autres » en 1999. Il est désormais artiste Polydor.

S comme Ségara, Hélène : la chanteuse est en 2000 une des premières interprètes de Calogero, compositeur. ll lui offre plusieurs titres sur son album de diamant (plus d’un million d’exemplaires vendus) : « Au nom d’une femme » et « Regarde ». La partenaire d’Hélène-Esméralda dans « Notre-Dame de Paris », Julie Zenatti est une autre des interprètes de Calo (« La vérité m’attire », « Toutes les douleurs »).

T comme Terrorisme : très choqué par la vague d’attentats terroristes qui frappent la France, et notamment celui de Nice, il interprète la chanson « Les feux d’artifice » au piano le 14 juillet 2017 lors de la cérémonie hommage aux victimes et ce, à la demande des parents de celles-ci. Trop ému, il ne parvient pas à terminer la chanson…

U comme UNAC : la très respectée union nationale des auteurs-compositeurs récompense « Prendre racine » du Grand Prix de la chanson de l’année en 2004. Il reçoit aussi le Grand Prix de la Sacem en 2017 dans la catégorie créateur-interprète.

V comme Victoires de la Musique : à la fois populaire et respecté par ses pairs, il se voit décerner trois Victoires de la Musique à ce jour. Artiste interprète de l’année en 2004, chanson originale de l’année en 2005 (« Si seulement je pouvais lui manquer »), et en 2015 (« Un jour au mauvais endroit »).

W comme « W9 » : artiste fétiche de la chaine musicale, il participe régulièrement à ses divers événements, de la cérémonie des W9 d’Or, au W9 Home Festival …

X comme Xénophobie : homme de convictions et de combats, Calogero est engagé sur de nombreux terrains, notamment la lutte contre le racisme et l’homophobie. Il souffle le thème de l’immigration à Zazie sur l’album « Pomme C », qui lui écrit « Suis-je assez clair ? ».

Y comme « Yalla » : un de ses plus gros succès, issu de son troisième album en 2004, inspiré de la phrase fétiche de soeur Emmanuelle.

Z comme Zazie : l’amie de toujours. Dès son premier album en 1999, elle lui offre en guise de soutien et de caution le texte « Devant toi », avant d’écrire tous ceux de l’album « Pomme C » (2007), et plus récemment celui du premier extrait de l’album à venir de Maëlle, « Toutes les machines ont un coeur ». Ils ont l’occasion de souvent croiser leurs chemins au cours de leurs carrières, notamment sur l’album « Noël ensemble » en 2000, avec « Douce nuit » et en 2008 sur « Sol en Si » avec « L’oiseau (Sébastien parmi les hommes »).


Réalisé par Eric Chemouny

Crédit photos: Yann Orhan (DR / Polydor / UM) / Visuels albums


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