DISCORAMA #18
Promenons-nous dans les bacs…
édition JSM #18 . 04.05.19.
DISCORAMA, c’est notre panorama des sorties du moment ! Regard sur la nouvelle scène française, et sur ce vivier de femmes qui portent haut l’étendard de leur féminité, de leur liberté absolue: d’Aloise Sauvage à Suzane, de Constance Verluca à Sovaj, quel vent de fraicheur et d’audace, de diversité et d’excellence. Les garçons ne sont pas en reste avec de grands retours ce mois-ci: Renan Luce, Thierry Amiel et La Maison Tellier; enfin, on commence ce nouveau Discorama par la confirmation d’un grand talent : Baptiste W Hamon, nouveau diamant rare de la chanson française… On vous dit tout sur ces nouveautés ici… Bonne écoute et belles découvertes… C’est parti !

BAPTISTE W. HAMON
« Soleil, soleil bleu »
(Manassas / BMG)
Avec son premier album « L’insouciance » et son physique de cowboy égaré du côté de Paname, le charismatique Baptiste W. Hamon faisait une entrée très remarquée sur la nouvelle scène française. Il faut dire qu’ils sont rares les nouveaux-venus à se réclamer d’un héritage Country Folk Americana, en rendant hommage à ce style musical très codifié, mais sur des paroles en Français. Un exercice hyper difficile auquel il s’est courageusement collé, et dont il s’est sorti avec excellence, réussissant à faire cohabiter la poésie d’une écriture très littéraire avec des rythmiques importées de l’univers Country et du grand Ouest… Pour son nouveau projet, il a choisi d’assumer un peu plus encore ce parti-pris qui fait sa griffe et lui vaut une reconnaissance critique, en attendant une vraie popularité méritée. Véritable bande-son d’un vol « Paris Texas », c’est un voyage sans complexes entre ses deux terres d’inspiration qu’il s’est offert ici, au gré de chansons affirmées, aux mélodies anguleuses et chantées d’une voix assurée, frontale, presqu’altière et d’une clarté qui n’est pas sans rappeler celles des plus grands, de Ferrat à Reggiani. Escorté d’Alexandre Bourit (cf Miossec, Fishbach) et Xavier Thiry (Fishbach, La Féline) à la réalisation, c’est en toute liberté que Baptiste a tracé son itinéraire entre les deux continents, ne s’interdisant aucun petit luxe, comme celui d’inviter Christophe Miossec sur « Hervé » ou encore Will Oldham sur « Mon capitaine ». Dans sa bouche, les instants de vie les plus quotidiens résonnent comme autant d’invitations à explorer l’aventure humaine avec exaltation et intensité (cf. « Je brûle », premier single, « J’aimerais que tu reviennes », « Comme on est bien »). Il pourrait bien invoquer un « Soleil, soleil bleu » crépusculaire, qu’on entrerait dans sa danse les yeux fermés .… A noter que ce grand voyageur immobile posera ses valises remplies de rêves étoilés et d’images d’une Amérique fantasmée, le 21 mai à La Maroquinerie à Paris.
Eric Chemouny

LA MAISON TELLIER
« Primitifs modernes »
(Very cords / Messaline / warner)
Trois ans après « Avalanche », la Maison Tellier frappe un grand coup, avec la publication de « Primitifs modernes », le sixième album du club des 5 du Rock hexagonal, réalisé par Pascal Mondaz (cf. Bashung, Murat…) et assurément un de leurs meilleurs, sinon le meilleur. Car de « Primitifs modernes » efficace morceau d’ouverture qui donne son titre à l’album, jusqu’à « Les sentinelles » qui le clôture, les onze chansons qui le composent brillent par leur puissance mélodique, la force de l’interprétation, mais surtout le souffle et la fougue quasi adolescentes qui le traversent de bout en bout (cf. « La horde », « Laisse les dire »). Sans doute le grand retour des guitares et des chansons enregistrées en live, n’est-il pas étranger à cette sensation revigorante, qui nous envahit à l’écoute de cet album débordant d’énergie, incroyablement physique et direct, mais qui n’exclue pas pour autant l’introspection, la douceur et la mélancolie. Réussite collective d’un groupe en totale osmose et qui compte comme l’un les plus exaltants en France ces dernières années, cet opus par son choix formel de clacissisme Rock cher aux 90’s (cf R.E.M entre autres), et d’absence d’effets tapageurs dans l’interprétation, laisse éclater la force de petits bijoux, comme « Je parle d’un pays » sur le thème de l’engagement dans un monde hostile, « Fin de race » sur la beauté du monde qu’il faut célébrer malgré tout, « Tout est pardonné » sur la nécessité de lâcher du lest dans une vie sans s’alourdir de rancoeurs, « Chinatown » sur l’impérieuse soif d’aventure qui nous porte, ou « Ali » sur la nécessité de se battre à chaque instant, comme sur un ring de boxe… Un disque intemporel et essentiel.
Eric Chemouny

RENAN LUCE
éponyme
(Barclay / Universal Music)
En 2006, avec son premier album « Repenti » couronné de succès, Renan Luce s’imposait comme un des talents les plus prometteurs de sa génération, au point qu’on l’a rapidement étiquetté du lourd titre de « plus digne héritier de Renaud », tant il est vrai qu’avec des chansons comme « La lettre », « Les voisines » ou « Monsieur Marcel », il faisait preuve d’une écriture ciselée, expressive et d’une grande acuité dans l’observation de ses pairs. Le tout, à l’instar de la chetron sauvage, avec une grande originalité, beaucoup de personnalité et toujours sur le fil, entre humour, tendresse et nostalgie. Après deux albums moins remarquables, bien que de très honnête facture, des spectacles à deux voix avec son frère Damien (écrivain et pianiste), et une participation au « Soldat rose » plus loin, l’auteur-compositeur revient avec un quatrième opus, et une image de barbu plus brut et plus assuré, en tout cas moins adolescent, puisque l’ex jeune homme frise désormais la quarantaine. Mais surtout, c’est musicalement que l’artiste semble avoir effectué sa mue : délaissant les arrangements délicats et acoustiques de ses premières compositions, il a choisi d’habiller ses nouvelles chansons, de luxueuses orchestrations dans la grande tradition des légendes de la variété qui ont bercé son enfance, de Bécaud à Aznavour ou Brel… Réalisé par Marlon B (Juliette Armanet), et arrangé par Romain Trouillet, cet album qui devrait marquer le grand retour de Renan Luce en onze étapes, s’est construit au fil de ces dernières années autour d’une histoire d’amour magnifique suivie d’une douloureuse séparation. Il cristallise aussi l’émancipation d’un artiste enfin mis à nu, n’ayant plus peur de se cacher derrière la vie des autres ou des mignonneries musicales. L’ensemble n’en ressort que plus touchant et sincère encore, et l’effet miroir est immédiat. A commencer par « Au début », sur la fièvre des premiers moments, mais aussi « Dans de beaux draps » sur les inévitables disputes, « On s’habitue à tout » magnifique et pudique ellipse sur l’impossibilité de faire le deuil d’un relation, l’émouvant « Berlin », rappelant le « Double enfance » de Julien Clerc, et destiné à sa fille, née de son union avec Lolita Sechan (fille de…), ou enfin « A bientôt, renouveau » qui conclue un album assez mélancolique, sur une note d’espoir, celle d’une indispensable renaissance… Mais l’artisan chansonnier sait aussi se montrer moins égo-centré, et s’interroger, comme à son habitude, sur son époque, comme avec « Du champagne à quinze heures » sur l’absurdité d’un monde en mouvement perpétuel, « Citadin » sur l’enfer des villes, faisant écho au souvenir de ces insouciants « Enfants des champs » qu’ils étaient avec son frère en Bretagne… Un Renan Luce flambant neuf, à redécouvrir !
Eric Chemouny

SUZANE
Eponyme EP
(Faubourg 26 / 3ème Bureau / Wagram)
C’est assurément le phénomène féminin Electro du moment ! En témoigne un concert à la Gaité Lyrique rapidement sold out le 16 avril dernier, et une gigantesque tournée de plus de 100 dates rapidement bookée dans toute la France, repassant d’ailleurs par la même salle parisienne le 29 mai. C’est pourtant dans le domaine de la danse classique, pratiquée pendant 15 ans, que Suzane se destinait à exercer, avant que son destin n’en décide autrement et qu’elle découvre le monde de la nuit et ce courant musical qui la happe. A la base grande fan de chanson française réaliste, de Brel à Barbara ou Piaf, elle décide de se lancer dans la musique, mais choisit de ne pas sacrifier les textes au détriment des sonorités Electro qu’elle affectionne plus que tout, au point de se définir comme une « conteuse d’histoires vraies». C’est précisément ce qui fait sa différence et sa singularité, au point qu’elle se voit rapidement affublée de l’appellation de « Stromae au féminin ». Signée sur le label d’Orelsan, des Casseurs Flowters et Général Elektriks, ses chansons écrites avec une acuité remarquables, cognent et nous percutent en plein coeur, parce qu’elles parlent de nous, et de ceux qui nous entourent. Rien d’étonnant au fond, puisqu’elle a mis a profit son ex boulot de serveuse pour observer longuement ses pairs, et coucher sur du papier à musique sa prose nerveuse et d’une justesse remarquable. En 4 titres seulement, tout l’univers d’une future grande artiste prend forme entre nos oreilles : « Suzane » chanson d’ouverture en forme de carte visite sur la difficulté à réaliser ses rêves d’artiste, « l’insatisfait » sur les limites que l’homme s’impose dans nos sociétés formatées, « Anouchka » portrait intime d’une jeune fille singulière et universelle à la fois, et enfin « SLT » qui renvoie au thème du harcèlement de rue des femmes d’aujourd’hui et au réveil d’une pensée féministe, faisant écho en cela au tube « Balance ton quoi » d’Angèle. Le tout magnifiquement servi par une diction parfaite, des mélodies ultra léchées et une production d’une grande modernité. Mais c’est enfin et surtout sur scène que Suzane nous emballe par son énergie communicative, sa gestuelle tonique et originale, son personnage fort et attachant, autant de qualités rassemblées autour de sa personne comme rarement. En attendant l’album à la rentrée (dont la tournée dévoile quelques autres pépites), on pourra entrer dans son tourbillon en juillet prochain à Paris, lors du festival Fnac Live dont elle sera une des têtes d’affiches !
Eric Chemouny

CONSTANCE VERLUCA
« Longtemps »
(Varenne Varenne)
Douze ans après un premier album très remarqué, « Adieu Pony » (2007) enregistré à Los Angeles, Constance Verluca est de retour avec un nouvel opus, composé de 10 chansons longuement réfléchies et peaufinées avec amour, patience et une exigence d’orfèvre devenue rare aujourd’hui. Alors que beaucoup de jeunes chanteuses de sa génération ont choisi de revisiter les sonorités des années 80, c’est du côté des années 60 que l’auteure-compositrice-arrangeuse est allée chercher l’inspiration mélodique, d’abord toute seule aux commandes de sa guitare, sa boite à rythmes et son ordinateur, simplement entourée des conseils de Julien Baer et de son acolyte des débuts Julien Hirsinger. Enregistré ensuite avec de vrais musiciens et pour l’essentiel dans les anciens studios Vogue, sans compter quelques sessions de cordes captées à Abbey Road, l’ex-violoncelliste et grande fan d’Adam Green, ayant découvert la Pop sur le tard, accessoirement scénariste pour le cinéma (cf. « Un jeu d’enfants » de Laurent Tuel en 2009), et auteur de livres pour enfants, a choisi de placer ce « Longtemps » (du nom d’un premier extrait addictif), sous le signe de l’innocence retrouvée, de la sensualité et de la lumière. En témoignent quelques jolies réussites évidentes, émaillant un album d’une grande cohérence, chantées avec naturel et fraicheur, dont « Comme un adulte » sur la fin de l’âge tendre, « Petit frère » souvenir fantasmé entre rêve imaginaire et réalité, « Abandonne » comme un appel assumé à la paresse, « La fille la plus triste du monde » (un rôle de composition, la concernant donc), ou encore «Président noir », en hommage nostalgique à Barack Obama. La belle nous entrainera avec elle dans son voyage onirique et ses douces utopies renvoyant au meilleur de l’âge d’or de la Folk, le 23 mai aux Etoiles à Paris…
Eric Chemouny

THIERRY AMIEL
“Detends-toi” (Single)
(Paradise)
Oyé, Thierry Amiel est (enfin) de retour ! Finaliste de la première Nouvelle Star en 2003 déjà (ndlr: face à Jonathan Cerrada), Thierry Amiel avait marqué d’emblée les spectateurs de sa voix unique, cristalline et intense, revisitant comme personne “Les mots bleus ” de Christophe mais aussi Barbara ou encore Leo Ferré avec une extrême et délicate maturité. S’en est suivi un premier album très réussi “Paradoxes” mélangeant ces reprises à des chansons originales comme « là-haut », puis de deux autres opus remarquables “éponyme” en 2006 (incluant le single écrit par Daniel Darc, “Coeur Sacré”) et “Où vont les histoires ?” en 2010. En 2012, il est le Adam de la comédie musicale ambitieuse de Pascal Obispo, “Adam & Eve” face à Cylia. Depuis, Thierry Amiel s’était fait discret pour ne pas dire silencieux, absent, continuant néanmoins de susciter l’intéret d’un public qui lui est resté fidèle et très actif. C’est dire si l’annonce de son retour en début d’année, en a réjoui plus d’un. A son image, c’est un retour qui s’opère en douceur avec un premier titre down tempo, “Detends-toi”, sorti le 12 avril dernier (en version digitale, le bundle physique “fan-pack” arrive le 7 mai), prélude à un quatrième album à paraître en septembre prochain intitulé “Artefact”. Après une première écoute qui peut laisser perplexe après une aussi longue absence et qui fait l’économie d’une puissance vocale que l’on sent intacte, le titre se révèle plus addictif qu’il n’y parait au fil des écoutes et devrait trouver sa place sur toutes les bonnes playlists des radios, en amont d’un été sous le signe de l’amour. Pour accompagner l’album, il se dit déjà qu’une tournée est en préparation, elle aussi très attendue avec une première date annoncée: le 18 septembre prochain au Nouveau Casino, à Paris. On vous en parle plus longuement très bientôt… En attendant, « Détends-toi »…
Gregory Guyot

ALOÏSE SAUVAGE
« Jimy » (EP)
(Initial / Universal Music)
Avec son drôle de patronyme (c’est son vrai nom), ses allures rebelles et ses prestations spectaculaires, trahissant une triple formation de danseuse, de circasienne et actrice (elle était magnifique dans « 120 BPM »), il y a longtemps qu’on surveille Aloïse Sauvage du coin de l’oeil. Et nous ne sommes pas les seuls ! Des Transmusicales de Rennes en décembre, au plus récent Printemps de Bourges, elle n’en finit pas de recevoir les éloges des medias les plus convoités et de faire l’objet des prédictions les plus folles sur un brillant avenir a priori tout tracé, tant il est vrai que les talents de cette envergure ne courent pas les rues ! Désormais signée sur label Initial (cf. Eddy de Pretto, Angèle, Clara Luciani…), elle publie enfin un premier EP de 5 titres percutants, accompagnée à la production de Josh Rosinet et Le Motif : au programme, des chansons au phrasé nerveux, chantées comme dans l’urgence, sur des rythmiques Hip-Hop et Electro très sophistiquées dans leur habillage. Dans sa façon d’écrire avec modernité et précision, comme celle de scander son chant avec force, rien ne semble laissé au hasard chez cette grande perfectionniste. Soucieuse de nous livrer ses mots, tout autant que ses maux de petite fille du siècle, tout nous touche et nous transperce chez Aloïse Sauvage, enfant écorchée vive, avide de liberté et d’accomplissement personnel, au-delà de tout pression extérieure : sa voix androgyne, sa gestuelle de fille incroyablement élastique, son stylisme urbain ultra-contemporain, sa sensibilité à fleur de peau et son goût du spectacle et de la surprise, comme lorsqu’elle nous cueille au détour d’une acrobatie verbale ou gestuelle, le corps et l’esprit ne faisant qu’un chez cette artiste complète. Impatients de découvrir la suite de sa discographie, on écoute déjà en boucle son portrait de femme d’aujourd’hui (« Jimy »), son hymne entêtant à la sensualité (« A l’horizontale ») ou encore son sursaut face au temps qui passe (« Présentement »), autant de titres forts qui résonnent déjà comme les hymnes d’une nouvelle génération de filles qui veulent tout, et tout de suite.
Eric Chemouny

SOVAJ
Eponyme (EP)
(Sovaj)
Sovaj est…
On lit, on dit souvent : « Cette fille a un truc » galvaudant une première impression finalement vague et incompréhensible. Quand on la rencontre pourtant, c’est immédiat et ça n’a jamais, ou très rarement, été vrai : Cette fille A UN TRUC, un magnétisme, une aura et un charisme certain au (nouveau) nom évocateur, SOVAJ. Les rencontres au fil de sa vie viennent confirmer cette attirance immédiate pour elle, de Pascale Clark qui craque pour un de ses premiers titres (« La cafetière » en 2009 et le choisit pour son émission) à Valérie Lemercier qui ne cesse de l’encenser et dont elle a prédit que « ce petit nom (…) deviendra grand dans le milieu de la chanson » en passant par Thierry Suc, le grand producteur, qui lui offre dès 2011 les premières parties d’artistes prestigieux comme Zazie, Calogero ou encore Cock Robin. Sa vie va de rencontres en duos, avec Rose, avec Vincent Delerm,… Elle est de celles que l’on repère, que l’on n’oublie pas, que l’on aime instinctivement. Il semblait pourtant que la chrysalide n’était pas encore devenue papillon… jusqu’à aujourd’hui où ce chemin de vie converge vers ce formidable premier EP qui vient de (re)sortir en digital et qu’elle a auto-produit, composé de 6 titres très réussis, très différents comme un éventail de son talent, à la fois sobre dans sa proposition musicale et extrêmement travaillé dans la précision de chaque son, à l’instar du titre qui ouvre cet EP, premier extrait “officiel”, clippé par ses soins : “Gracieux garçon” à l’électro vénéneuse et entêtante. C’est, disons-le, l’une des chansons les plus enthousiasmantes de l’année. Et ce n’est pas le seul bijou de cet EP : dans l’ordre de passage, « Août à Paris », la ballade enivrante et déroutante aux guitares « gainsbouriennes » ; « Silencio » comme une virée pop sombre et sensuelle au rythme lancinant ; « Aimants » sur une mélodie attirance-répulsion mélancolique ; « Black Song » le titre en anglais plus conventionnel et enfin « Un toi » , ritournelle pop élégante qui conclue cet EP de façon plus joyeuse, un tube plus grand public. Avec cette clarté vocale, cette intelligence et cette finesse artistique qui va à l’essentiel, et ce charme fou dans l’attitude et dans la voix, Sovaj est l’incarnation d’une toute nouvelle scène qui ose, qui s’est trouvée pour se surpasser, qui se réinvente, qui bouscule les codes et les conventions, à la force du talent. Elle vient d’être sélectionnée pour participer au festival Pic D’or à Tarbes, le 24 mai prochain. Une nouvelle étape, de nouvelles rencontres, un avenir certain, un vrai coup de coeur. A suivre…
Gregory Guyot
INDOCHINE
« Alice et June » / « Hanoi » / « La République des météores » / « Black City Parade »
(Smart / SM)
Auréolés du succès de leur album « 13 » (déjà édité en double vinyle translucide et dont vient d’être extrait un nouveau single « Karma Girl »), et de leur tournée des stades, Nicola Sirkis et son groupe n’en finissent plus de gâter leurs fans, collectionneurs parmi les collectionneurs. A l’heure où les rayons de rares disquaires accordent une place de plus en plus importante au vinyle dont on fête le grand retour, y compris parmi les plus jeunes qui n’ont jamais connu ce support, Indochine leur offre quatre nouveaux luxueux objets collectors, quatre albums cultes disponibles pour la toute première fois en édition limitée et vinyle couleur de 140 grammes, subtilement assortis à leurs pochettes : « Alice et June » (double vinyle vert), « Hanoi » (triple vinyle doré), « La république des météores » (double vinyle bleu turquoise) et enfin « Black City Parade » (Double vinyle vert d’eau). Au-delà de la qualité de ces quatre albums ayant permis au groupe de consolider son succès et sa crédibilité après un retour inespéré et inattendu en 2002 avec l’album « Paradize » (cf. «J’ai demandé à la lune », signé Mickey 3D) et d’élargir leur public à plusieurs générations, c’est l’occasion de souligner et d’admirer en grand format, des visuels toujours aussi splendides et choisis avec pertinence. Indochine ou l’exception française du Rock …
Eric Chemouny
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