MICHEL POLNAREFF

De A à Z

N’en déplaise aux critiques très divisées depuis sa sortie, « Enfin ! », le nouvel album studio de Michel Polnareff, le premier en 28 ans, a été l’évènement discographique de la fin d’année 2018 : très attendu par ses fans, il compte huit chansons et trois instrumentaux, explorant des styles variés du Big Band, au Folk en passant par la Pop ou le symphonique, tout en gardant la fameuse griffe de la légende de la chanson française. Pour saluer la sortie de cet album historique, nous vous invitons à réviser vos classiques sur l’Amiral, passé en revue de A à Z…

JSM 15 JE SUIS MUSIQUE Michel Polnareff par Danyellah

A comme Amiral : c’est l’appellation sous laquelle il s’adresse à ses fans, les « moussaillons » comme il se plait à les surnommer sur scène et les réseaux sociaux dont il est très friand,

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B comme Bercy : il s’y produit à guichets fermés en mars 2007, après 34 ans d’absence sur scène, dans une ambiance de grand messe, en laissant espérer un retour discographique au moyen de quelques inédits  (peu convaincants d’aileurs) mais qui n’interviendra que 11 ans plus tard. Entre temps, il reviendra sur cette scène en mai 2016.

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C comme Cinéma : on l’oublie souvent mais passionné de 7ème art, Polnareff a composé plusieurs bandes originales de films à succès, comme « Ca n’arrive aux autres » de Nadine Trintignant, ou « La folie des grandeurs » de Gérard Oury.

D comme Danyellah : sa compagne américaine, et mère de son fils Louka. Leur relation fait régulièrement l’objet de rumeurs dans la presse People. Il la présente officiellement au public français en posant nu avec elle en couverture de Paris match.

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E comme « Enfin !» : le bien-nommé dernier album de chansons originales inédites, après 28 ans d’absence.

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F comme Fesses : il fait scandale en montrant les siennes pour la mythique affiche de son Olympia en octobre 1972, un visuel signé de Gil Paquet, dans une France encore très pudibonde. L’affiche sera censurée, il sera condamné à 60.000 francs pour attentat à la pudeur, mais il récidivera en posant nu, avec un chapeau de paille en guise de cache-sexe.

G comme « Grandis pas » : premier extrait de son album, une ballade piano-voix, chantée en voix de tête dans la grande tradition Polnareff,

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H comme « Holidays » : un de ses plus grands tubes datant de 1972, et ayant fait l’objet de multiples reprises ; elle est signée du grand Jean-Loup Dabadie,

I comme Idole : il est à l’instar de Johnny Hallyday ou Mylène Farmer, et quelques autres, un des rares artistes français à se prévaloir de ce statut à part, après s’être construit une image et une légende, ses disques sont collectionnés et tous ses faits et gestes sont épiés et relatés par la presse.

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J comme Japon : il est un des rares francophones à y être considéré comme une idole à part entière, et à être avoir fait une vraie carrière discographique, aux côtés d’artistes, comme Serge Gainsbourg, Salvatore Adamo ou Sylvie Vartan.

K comme « Kamasutra » : son 9ème album studio en 1990, contenant les tubes « LNA HO », «Toi et moi »…

L comme Louka : son fils né le 28 décembre 2010, de son union avec Danyellah, rencontrée à Los Angeles, et auquel il dédie son nouveau single, « Grandis pas ».  S’il n’en est pas le père biologique, il l’a néanmoins adopté officiellement et assure son éducation.

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M comme « Marilou (Goodbye Marilou)» :  un de ses plus grands tubes, parue en single en juin 1989 figurant sur l’album « Kamasutra » en 1990, elle évoque le début des rapports amoureux virtuels avec l’apparition du Minitel.

N comme Sérac : sa ville de naissance, le 3 juillet 1944 dans le Lot-et-Garonne.

O comme Obispo : en dépit d’une admiration sans bornes déclarée par Pascal depuis ses débuts, Polnareff ne verrait pas d’un bon oeil les hommages divers que lui a rendus son cadet (notamment l’album « Fan » qui reprend les codes vestimentaires de Polna), au point qu’il aurait signé « Dans ta playlist », en guise de réponse à sa chanson « Fan (si j’existe) ».

P comme « Polna » : son diminutif et son surnom pour les intimes, comme pour ses fans.

Q comme … “Q” : « hier j’ai montré mon Q, aujourd’hui je dois sauver mon Q, afin que demain, je ne l’aie pas dans le Q, ain Q soit-il », avec ce quatrain « Histoire de Q », posté sur Twitter, Polnareff donnait de ses nouvelles en novembre 2018, après une hospitalisation à l’hôpital américain de Neuilly, pour embolie pulmonaire qui aurait pu lui être fatale.

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R comme Roxy : le fameux club de Sunset Boulevard où il s’est produit en 1995, et donnant lieu à l’enregistrement d’un album Live, une de ses rares productions pendant ses années de silence discographique, (« Live at The Roxy », 1996).

S comme Salut les Copains : il est dans les années 60-70, un des chouchous du magazine, créé par Daniel Filippachi, dont il fait souvent la une, succédant aux yéyés qui ont fait sa gloire.

T comme « Tam Tam » : un de ses nombreux tubes, extrait de « Bulles » en 1981.

U comme USA : il s’y exile en pleine gloire, à partir de 1973, en raison notamment de démêlés avec le fisc français, et n’en reviendra qu’en 1984. Cet exil forcé lui inspire « Lettre à France », une de ses plus belles chansons en 1984,

V comme Vartan : Sylvie, son amie et voisine à Los Angeles. Si l’icône des yéyés a repris son tube « Holidays », sur l’album « La reine de Saba », composé de standards français, Polnareff a clairement pris parti pour elle et son fils David Hallyday, dans les medias au sujet de « l’affaire de l’héritage Hallyday».

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W comme « When I’m In Love (je rêve d’un monde) » : publié en juin 1999, sous forme d’un single avec deux versions de 6mn et 11 mn, le titre annonçait un retour discographique en septembre 1999, avec un album qui n’est finalement jamais sorti.

X comme Xylophone : un des instruments de prédilection du multi-instrumentiste, en plus du piano bien sûr, mais aussi de la guitare, des claviers, de la basse et des percussions.

Y comme Yeux : sa grande faiblesse et son talon d’Achille : il est très tôt conduit à porter des lunettes noires pour les protéger et à subir des opérations de la cataracte en 1994, par le professeur Alain Hagège, qui lui permettent de recouvrer la vue.  Ses fameuses et symboliques lunettes blanches aux verres fumées sont associées à son image depuis le début des années 70, et suffisent désormais à l’identifier.

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Z comme « Ze Re tour » : le titre de son album Live de 2007, enregistré à Bercy, contenant ses plus grands tubes : « Je suis un homme », « La poupée qui fait non », « Love me, please Love me » », « La Mouche », « Le bal des Laze », « Dans la rue », « Tout, tout pour ma chérie », « On ira tous au paradis »…

réalisé par Eric CHEMOUNY

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Photos: Michel Polnareff par Danyellah (DR) // Albums cover et affiches concert officiels .

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JSM 15 Je Suis Musique Nolwenn Leroy

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