VANESSA PARADIS
De A à Z
Annoncé mi-septembre par la magnifique et minimaliste chanson « Ces mots simples », signée Samuel Benchetrit, « Les sources », le septième album de Vanessa Paradis, après cinq ans d’absence discographique, est un des événements les plus attendus de cette fin d’année : pour fêter ce grand retour, JSM vous invite à vous replonger dans le parcours sans fautes de la star Vanessa, de A à Z…
A, comme Alyson : sa soeur cadette, née en 1984, devenue une comédienne de talent, et dont elle est restée très proche.
B, comme Benchétrit (Samuel) : son nouveau patronyme pour l’Etat civil, depuis son mariage le 30 juin 2018, avec le romancier-auteur-cinéaste à succès.
C, comme Chanel (Coco) : la marque ultra chic de la rue Cambon, dont elle rajeunit l’image et reste longtemps l’égérie numéro 1 (parfum, maroquinerie, vêtements…), avant de passer le flambeau à sa fille, Lily Rose.
D, comme Depp (Johnny) : l’acteur star de Hollywood, sera son compagnon de juin 1998 à Juin 2012, et père de ses enfants, Lily Rose (née en 1999) et Jack John Christopher (né en 2002). Pendant 14 ans, le couple le plus glamour du moment, se partagera entre autres, entre la France (Plan-de-la-Tour, dans le Var) et les USA (Los Angeles).
E, comme (l’)Ecole des Fans : l’émission culte d’Antenne 2, grâce à laquelle elle fait sa première apparition à la télé, le 3 mai 1981, alors qu’elle n’est qu’une enfant. Elle y interprète « Emilie Jolie », sous les yeux de son créateur Philippe Chatel, et de l’animateur Jacques Martin, tous deux impressionnés par la justesse de sa voix.
F, comme Forbans (les) : le groupe Rockabilly des années 80, lui écrit sa première chanson, « La magie des surprises parties », en 1983. Elle l’interprète lors du festival italien Ambrogino en 1985, mais ne remporte pas le premier prix. Le disque ne sortira pas dans le commerce et deviendra un collector hyper recherché par les fans.
G, comme Gainsbourg (Serge) : dont elle est une des plus célèbres interprètes et égéries, le temps d’un deuxième album, « Variations sur le même thème ». Serge dit d’elle : « Paradis, c’est l’enfer ! ».
H, comme Harper (Ben) : elle chante un duo historique avec l’artiste, « Waiting On An Angel », dans l’émission La Musicale de Canal +, en novembre 2017.
I, comme « Il y a » : sa première collaboration avec Gaëtan Roussel, un succès et titre bonus inédit qui propulse sa première compilation en tête des classements, pour totaliser 400.000 ventes en 2009.
J, comme « Joe le taxi » : son premier tube en 1987, un succès phénoménal, qui l’érige immédiatement, à seulement 14 ans, au rang de modèle pour des milliers d’adolescentes et d’égérie que les photographes et grandes marques s’arrachent. Le titre reste en tête du top 50 pendant 11 semaines et totalise plus d’un million exemplaires en France.
K, comme Kravitz (Lenny) : l’auteur-compositeur lui ouvre les portes d’un succès international avec un troisième album Pop tout en anglais et un tube « Be My Baby ». C’est avec cet album qu’elle se lance dans première tournée, le Natural High Tour.
L, comme Lily Rose : sa fille, aujourd’hui mannequin et actrice, véritable modèle pour toute une génération de jeunes filles, comme avant elle son illustre maman.
M, comme Moreau (Jeanne) : ensemble elles tournent le film « Un amour de sorcière » (1996), et chantent le 17 mai 1995, un duo improvisé au festival de Cannes, dont Jeanne est la présidente cette année-là : cette version du « Tourbillon de la vie », restera comme un moment de grâce absolue, entré depuis dans la légende de la chanson française et de la télévision.
N, comme « Noce blanche » : son premier film au cinéma, sous la direction de Jean-Claude Brisseau. Les relations entre le réalisateur et la jeune actrice sont houleuses pendant le tournage, mais le film est un franc succès commercial, malgré son délicat sujet, la relation de Mathilde, une adolescente difficile, avec son professeur incarné par Bruno Cremer qui lui vaudra le Prix Romy Schneider et le César du meilleur espoir féminin en 1990.
O, comme « Ophélie » : une de ses chansons les moins connues, issue de son deuxième album, signé Gainsbourg.
P, comme Pain (Didier) : son oncle comédien, un homme important puisqu’à l’origine de sa carrière, devenu ensuite son premier manager.
Q, comme Québec : elle y est récompensée comme actrice de deux prix, le Génie Award (oscar canadien) et le prix Jutra, pour son rôle de mère d’un enfant trisomique dans le film « Café de Flore » (2012), du réalisateur québécois Jean-Marc Vallée (cf. « C.R.A.Z.Y »), alors que le film ne totalise que 82.000 entrées en France.
R, comme Roda-Gil (Etienne) : parolier de ses premiers tubes, connu jusqu’ici pour sa collaboration fructueuse avec Julien Clerc.
S, comme Saint-Maur des Fossés : dans le Val de Marne, sa ville de naissance, le 22 décembre 1972.
T, comme « Tandem » : un de ses plus gros succès, écrit et composé par Serge Gainsbourg, il marque sa sortie de l’adolescence avec un clip sexy et sulfureux, en noir et blanc, réalisé par Jean-Baptiste Mondino.
U, comme UK, United Kingdom : elle est une des rares chanteuses francophones à être connue et reconnue depuis le succès de « Joe le taxi », jusqu’à son duo « Did You Really say No », avec Oren Lavie, en 2017, pour lequel elle a été récompensée par un UK Music Video Award, catégorie meilleur clip de Pop internationale.
V, comme Vanessa : son prénom, qui suffit souvent à l’identifier, à l’instar des vraies et rares idoles de la musique, de Johnny à Mylène…
W, comme « Walk On The Wild Side » : la chanson de Lou Reed est une de ses reprises les plus célèbres, tant elle se l’approprie avec force, personnalité et sex appeal.
X, comme « classé X » : elle interprète le rôle audacieux d’une réalisatrice lesbienne de films X dans le très stylisé « Un couteau dans le coeur », de Yann Gonzalez. Elle sera récompensée par le prix de la meilleure actrice au Brooklyn Horror Film Festival en 2018 pour sa prestation inspirée et audacieuse.
Y, comme « Yoga Hosers » : le film de Kevin Smith en 2016, dans lequel elle incarne Mrs Maurice, professeur d’histoire.
Z, comme Zénith : une de ses salles fétiches à Paris, et lieu d’enregistrement de son deuxième album Live en 2001.
réalisé par Eric CHEMOUNY
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Credit Photos: Mathieu Zazzo (D.R./Barclay / Universal Music)
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