MYLENE FARMER

de A à Z

Avec plus de 90.000 exemplaires vendus de son nouvel opus « Désobéissance » en première semaine, Mylène Farmer a démontré, une fois de plus, la place unique qu’elle occupe dans le paysage musical français. Promis à un nouveau succès comme ses ainés, cet album devrait trouver dans sa version scénique, un nouvel écrin de choix et à la démesure de la chanteuse, à La Défense Arena pour 6 concerts exceptionnels à partir du 7 juin 2019. Pour fêter ce retour flamboyant, JSM vous invite à réviser vos classiques sur la plus grande star française : Mylène, de A à Z…

JSM Carré

A comme « Alizée » : sa première égérie pour laquelle elle a signé deux albums, « Gourmandises » (2000) et « Mes courants électriques » (2003), totalisant 6 millions d’exemplaires vendus, avec ce tube inscrit dans l’histoire : “Moi… Lolita” et ses plus de 2 Millions de singles vendus dans le monde.

B comme « Boutonnat, Laurent » : son alter-ego historique, réalisateur, photographe, architecte, auteur, compositeur de ses plus grands succès, il réalise pour elle 23 clips et la transpose sur grand écran avec “Giorgino”.

C comme « Cinéma » : ses clips sont des vrais petits films, réalisés pour certains par de grands réalisateurs dont Abel Ferrara ou Luc Besson et pourtant Mylène ne tourne que deux longs-métrage pour le cinéma : « Giorgino » (1994) et plus récemment « Ghostland » (2018), sans véritablement rencontrer le succès public. Pour le cinéma, elle prête aussi sa voix à Sélénia dans la trilogie d’ “Arthur et les Minimoys” et participe en 2001 à la BO des “Razmoket” avec le titre “L’Histoire d’une fée c’est…”

D comme « Désobéissance » : le titre de son nouvel album, le 11è album studio, dont le visuel renoue avec l’univers néo-romantique de sa période « Libertine ». Un album de 12 titres majoritairement produits par Feder.

E comme « Egérie » : Mylène l’est à plus d’un titre, véritable icône pour la communauté gay, son personnage androgyne et mystérieux, tout autant que l’univers trouble développé dans ses textes mélancoliques, riches en allitérations et en double-sens sulfureux, a inspiré les plus grands photographes dont Sylvie Lancrenon et Claude Gassian qui collaboreront avec elle sur des livres de photos et les plus grands stylistes, de Jean-Paul Gaultier à Thierry Mugler ou Paco Rabane.

131123 MYLENE FARMER Timeless à Douai par GG (7)

F comme « Farmer » : son pseudonyme qui vient de l’actrice américaine Frances Farmer (1913-1970), star hollywoodienne au destin tragique, alors que son vrai nom est…

G comme « Gautier, Mylène, Jeanne » , son identité pour l’état civil.

H comme « Harper, Ben » : son partenaire sur le duo « Never team Us Apart », enregistré en 2010 sur un album hommage à INXS, dont elle est la seule artiste française présente au générique qui plus est: chante en français!

I comme « Influences » : son iconographie et son univers littéraire en fourmillent, de Saint-Exupéry (en hommage auquel elle signe la chanson « Dessine-moi un mouton »), à Edgar Allan Poe, Emily Dickinson, Robert Doisneau, Marie Laforêt, ou David Lynch, chantant Baudelaire, citant Egon Schiele… au point que l’auteur-biographe Benoit Cachin en a fait le thème de deux ouvrages, « Influences » et « Inspirations ».

131123 MYLENE FARMER Timeless à Douai par GG (31)

J comme « Julia » :  sa nouvelle interprète, découverte dans « The Voice Kids », pour laquelle elle a signé le single « S.E.X.T.O » avec son compositeur Laurent Boutonnat, et dont la chorégraphie du clip a été conçue par Alizée et son mari, Grégoire Lyonnet. Un passage de témoin en quelque sorte…

K comme « Khaled » : la star du Raï des années 90-2000, avec lequel elle s’offrait une reprise de « La poupée qui fait non » de Polnareff, enregistrée en plein concert à Bercy en 1996 et que l’on retrouve en version single et figurant également sur le “Live à Bercy” sorti en 1997.

L comme « LP » : sa partenaire androgyne et star en Amérique du Nord qui chante avec elle le seul duo du nouvel album : « N’oublie pas », deuxième single après “Rolling Stones”. Les deux stars sont parties tourner le clip en Islande avec Laurent Boutonnat.

M comme « Mondino, Jean-Baptiste » : le photographe culte qui a signé la pochette de son dernier opus, et avec lequel Mylène travaillait pour la première fois.

N comme « NRJ Music Awards » : multi-récompensée avec 7 Music Awards et 1 NRJ Ciné Award par la cérémonie de la radio à laquelle elle doit beaucoup, cérémonie qu’elle préfère aux Victoires de la Musique, auxquelles elle a demandé de ne plus être nominée, écœurée par l’ambiance qui y régnait lorsqu’elle fut récompensée en 1988, refusant aussi depuis d’y participer en dépit de nombreuses invitations.

O comme «Oser » : Mylène est une artiste et une femme libre qui ose tout sans rien perdre de son élégance et de son aura. Son goût pour la provocation a émaillé sa carrière à diverses reprises : de la nudité assumée dans le clip « Libertine » ou sur la pochette du single « Rêver », de son ode à la fessée de “Pourvu qu’elles soient douces” jusqu’aux paroles de « Sans contrefaçon », « Fuck Them All », « Q.I », “Optimistique-moi”, elle défie aussi la censure avec le clip de “Je te rends ton amour” vendu en format K7 VHS en kiosques pour contourner l’interdiction de diffusion en télévision. Mylène ose et fait fi de tous les tabous.

P comme « Polydor » : son label historique au sein d’Universal qui signera la quasi totalité des albums et tubes de sa carrière depuis “Plus Grandir”, après des débuts furtifs chez BMG-RCA qui sort quand même “Maman a tort” et “On est tous des imbéciles” . Elle  quitte Polydor pour intégrer « 6 § 7 » ,  le nouveau label créé de Pascal Nègre, ex-patron d’Universal et ami, distribué par Sony Music. Ce nouvel album “Désobéissance” est le premier de cette nouvelle ère, même si la stratégie de développement reste dans la lignée des précédentes.

Q comme « Québec » : où elle est née, plus exactement à Pierre-Fonds Montréal.

R comme « rousse » : connue comme la plus célèbre rousse de la chanson française, c’est pourtant en brune qu’elle a démarré sa carrière comme en attestent les pochettes de ses premiers 45 tours.

S comme «secrète » :  Mylène ayant fait de sa discrétion et de son goût du secret une marque de fabrique, voire une stratégie, distillant chacune de ses participations à des shows télévisés et n’accordant des entretiens qu’avec parcimonie, faisant de chacune de ses apparitions publiques un événement.

131123 MYLENE FARMER Timeless à Douai par GG (34)

T comme « TS3 » : son tourneur historique, représenté par le fidèle Thierry Suc, son manager depuis 1989, l’accompagnant dans toutes ses envies de shows démesurés et grandioses depuis sa première tournée.

U comme « Urgence » : Mylène a fait partie des 27 artistes à participer au premier disque collectif destiné à lutter contre le Sida à l’initiative d’Etienne Daho, et réenregistre pour cette occasion : « Dernier sourire », au détriment de “Que mon coeur lâche” initialement choisi. “Dernier sourire”, dédié à son père, décédé en 1986, était à l’origine en face B du 45 tours “Sans logique”.

V comme « Vierge » : son signe astrologique, étant née le 12 septembre 1961. En 2009, c’est au Stade de France qu’elle fête son anniversaire où elle chante pour la première fois et pour 2 soirs de suite, ayant affichés complets en quelques minutes.

W comme « Woolf, Virginia” : une des références absolues de Mylène, à laquelle elle rend un explicite hommage sur la chanson “Dans les rues de Londres”, en se référant à l’un de ses plus beaux romans, “Mrs Dalloway”.

X comme « L’instant X » ou « XXL » : deux extraits à succès de son album « Anamorphosée » (1995), ayant marqué un virage musical Pop-Rock, et visuel avec la complicité du photographe Herb Ritts qui réussit à moderniser la star tout en respectant son univers sexy et affranchi.

Y comme « Y-Front » : le groupe originaire de Mulhouse (et notamment deux de ses membres, David Husser et Syd Ogy), a eu le privilège de se voir confier deux remixes de tubes de Mylène, “Libertine” en 2003 et “Fuck Them All”, en 2005.

Z comme « Zouc » : la comédienne suisse à l’univers étrange et iconoclaste, star des plateaux TV dans les années 70, pionnière des One Woman Shows, fascine la jeune chanteuse de l’époque qui l’invité à figurer dans le clip / moyen métrage de l’un de ses plus grands tubes : « Sans contrefaçon » (1987) au côtés de la célèbre poupée à l’Iphigénie de Mylène.

Abécédaire réalisé par Eric CHEMOUNY et Gregory GUYOT

_

Crédit Photos: Jean Baptiste Mondino (D.R. / Label 6 et 7) //  Timeless live 2013 : Gregory Guyot (D.R./ @I_am_Gregg / JSM)

_

Poursuivez la lecture de ce numéro…
JE SUIS MUSIQUE #13 : Retrouvez tous les articles de ce numéro, en cliquant sur les artistes de votre choix… Bonne(s) lecture(s).
ZAZIE CHARLES AZNAVOUR MYLENE FARMER CHRISTINE et JAIN : FOULE SENTIMENTALE JULIETTE ARMANET GAETAN ROUSSEL / BOULEVARD DES AIRS / DOMINIQUE A. / MAURANE ET JACQUES BREL par OLIVIER COULON / TANDEM FESTIVAL A TOKYO DISCORAMA #13
La passion pour la musique se partage. Je Suis Musique aussi. N’hésitez pas à partager nos articles et nos liens si vous avez aimé, si vous voulez faire découvrir un artiste, ou à nous laisser un commentaire, à liker, à vous abonner, à en parler autour de vous.

6

 

Un commentaire sur «  »

  1. Ping : JSM #13

Laisser un commentaire