3 drôles de dames au Japon


Partie 3

JULIETTE ARMANET

La nouvelle petite amie de Tokyo


La chanson française et plus particulièrement les chanteuses françaises déchaînent les passions au Japon. Du début des années 60 où d’ambitieuses blondes faisaient figure de créatures extra-terrestres, jusqu’à nos jours où les piquantes brunes ne comptent pas davantage pour des prunes, circule une folie contenue et respectueuse qui influence jusqu’à la vie quotidienne des japonaises en vogue. En quelques semaines, ce sont 3 icônes, 3 générations de femmes,  qui sont allées représenter notre chanson hexagonale au Japon : Sylvie Vartan, Charlotte Gainsbourg et enfin la nouvelle venue,  Juliette Armanet. Elles devaient se produire sur scène à quelques jours d’écart seulement, mais face au succès de ses concerts au Grand Rex, Sylvie a du reporter sa tournée nippone à fin mai-début juin tandis que Juliette et Charlotte ont séduit Tokyo respectivement les 8 et 9 avril dernier. C’est donc avec une grande fierté, que nous vous offrons ces quelques cartes postales musicales du Pays du Soleil Levant.


 

A l’invitation de “Bonjour France”, l’association franco-japonaise qui fait la promotion de l’art de vivre à la française au Japon, basée à Tokyo, Juliette Armanet a donné son premier concert au Japon, dans le cadre de la 4è édition de “France, Mon Amour”.

Premiers pas de star au Pays du Soleil Levant, Juliette a proposé un concert unique (et immédiatement complet) en plein cœur du quartier ultra branché de Daikanyama, le dimanche 8 avril, dans une salle réputée pour la qualité de son acoustique.

“Zen-Hystérie je suis” pouvait-on lire sur son compte Instagram.

 

Pour ce concert unique en formule piano-voix, elle a partagé la petite scène traditionnelle avec la chanteuse pop japonaise : Oku Hanako, très connue au Japon pour ses ballades mélancoliques au piano. (Ecoutez “Hanabi” qu’aurait pu chanter notre “petite amie” préférée). Ensemble, elles ont repris “La Vie en Rose” d’Edith Piaf dans une délicate version franco-japonaise.

 

En marge de ce concert exceptionnel, Juliette, très excitée par ce voyage express très intense, a fait une visite éclair à Kyoto, la ville des temples et des geishas (la ville se trouve à environ 2h30 de Tokyo en Shinkansen) avant son concert.  Et au lendemain de sa prestation applaudie, elle partait à la rencontre du plasticien Nicolas Lefeuvre, organisée dans le restaurant de Pierre Gagnaire, un événement affiché complet.

Enfin, Juliette offrait à une poignée de privilégiés, un petit showcase ultra-privé à l’ambassade de France, devant un grand piano noir au milieu du salon de la somptueuse propriété.

A peine rentrée à Paris, elle enchaînait avec un live exclusif pour l’inauguration de “Music Machines”, le projet hype de Pedro Winter pour les Galeries Lafayette. Le  marathon de notre wonder woman du moment se poursuivra avec la tournée des festivals qui la promènera, entre autres des Francos de Montréal le 14 juin, au festival  Biarritz en été, le 20 juillet.

Gregory Guyot.

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crédit photos: Association Bonjour France, Tokyo (D.R.) – JSM remercie chaleureusement madame Karine Paget et Bonjour France.

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