DISCORAMA
Promenons-nous dans les bacs…
édition JSM#7 . 17.02.18.
DISCORAMA, c’est le panorama des sorties des albums et des rééditions du moment comme Mylène Farmer dont la réédition en Vinyle de sa discographie se poursuit. Ce mois-ci, Nana Mouskouri rencontre Eddy de Pretto, Melody Gardot côtoie Julien Doré en version acoustique, mais aussi l’album de reprises de Bensé, le Best of d’Anna Karina, le tribute à Yves Simon et la surprise Catastrophe. Il y en a pour tous les sons… Bonne oreilles musicales à tous.
JULIEN DORÉ
« Vous & moi »
Après une gigantesque tournée s’étant achevée de façon historique à l’Accor Hôtels Arena à Paris (avec notamment la visite sur scène de Louane, Christophe et Nicola Sirkis), cristallisant le triomphe de son album « & » écoulé à plus de 500.000 exemplaires, on pouvait s’attendre à ce que Julien Doré se retire dans ses montagnes. Histoire de se ressourcer d’abord, et de penser à la confection de nouvelles chansons, ensuite. C’était compter sans l’insatiable soif du chanteur de partager encore et encore avec son fidèle public, d’intenses moments de communion, comme si ce rapport très direct et chaleureux était désormais devenu essentiel à son équilibre. Si bien que non content d’annoncer sans délai une tournée acoustique solo, dans des théâtres et salles plus intimes (notamment du 3 au 10 mai, le 16 mai, et les 22 et 23 juin, à l’Olympia de Paris), tournée d’ores et déjà quasi complète, il a choisi d’accompagner cette bonne nouvelle de la sortie inattendue, d’un CD sobrement intitulé « Vous & moi ». Au programme, 12 titres de son répertoire en version inédite épurée, comme réinventés et proposés dans leur plus simple appareil : enregistrés dans le sud de la France, dans la cave à vin d’une vieille bâtisse, Julien a choisi de les faire redécouvrir comme ils sont nés finalement, chantés d’une seule voix, s’accompagnant d’une guitare et d’un piano, dans une atmosphère acoustique âpre et émouvante. En résulte un album étonnant et touchant, où se côtoient ses incontournables tubes (« Le lac », « Coco Câline », « Porto-Vecchio », « Sublime et silence », « De mes sombres archives »), mais aussi de jolies surprises comme la reprise d’ « Africa » de Rose Laurens en duo avec Dick Rivers, ou « Aline » de son maitre et ami, Christophe, en clôture de ce disque en forme d’adieux (provisoires). L’album est disponible en jaune et en noir (forcément, on ne peut qu’apprécier à JSM…), et comprend un copieux livret de 16 pages photos, histoire de rappeler combien l’iconographie compte autant que la musique pour l’artiste.
EDDY DE PRETTO
« Cure »
Depuis qu’il s’est fait remarquer aux Transmusicales de Rennes en décembre 2016, puis au Printemps de Bourges en avril 2017 en remportant le Grand Prix, le jeune Eddy de Pretto est le phénomène que tout le monde s’arrache. Et la Prettomania ne fait que commencer. Les médias, comme les créateurs de mode, sont tous tombés sous le charme de son style unique, de son physique étrange, de sa gestuelle singulière, comme de son visage pâle et mélancolique qu’on dirait sorti d’un tableau médiéval. Sous influence du Rap mais aussi des plus grands de la chanson française, de Nougaro dont il emprunte le flow, à Brel dont il partage un certain goût pour la théâtralité et un phrasé appuyé, son premier EP ambitieux « Kid », a fait l’effet d’une petite révolution, tant en 4 titres, le chanteur originaire de Créteil semblait défricher des territoires nouveaux avec beaucoup de modernité, de force dans le propos et une poésie urbaine omni-présente et très percutante. Sur des orchestrations luxueuses et sophistiquées, le grand blond se livrait sans fard, sur des textes ciselés très crus aux relents autobiographiques, évoquant les rencontres éphémères sur Internet, le lâcher prise ou la dictature des codes très machos de la virilité dominante, notamment dans les banlieues. Un premier EP coup de poing pour un coup de coeur assuré. Au point qu’après avoir assuré quelques concerts, dont la première partie de Julien Doré à Bercy, notre Eddy se retrouvait déjà nominé parmi les révélations scène aux dernières Victoires de la Musique, éblouissant tout le monde ce soir-là avec une version très puissante de son entêtant succès « Fête de trop ». Avec ce « Cure », disponible dans les bacs le 2 mars, et déjà très attendu, on prédit donc à De Pretto un destin flamboyant semblable à celui de Stromae auquel on le compare souvent. Avec quinze titres hyper puissants en poche, et une telle côte d’amour auprès des médias et du public, on ne devrait pas se tromper : il suffit d’écouter son schizophrène cri de désespérance sur « Random » qui ouvre l’album, son appel à la luxure sur « Rue de Moscou », sa poignante déclaration d’amour à un ravageur « Jimmy », son aveu de solitude et d’enfermement sur « Des murs », son appel à la banalisation de l’homosexualité sur « Normal », ou le mélange de rancoeur et d’amour envers une mère envahissante qui se dégage de « Mamère » pour s’en laisser convaincre et être frappé de plein fouet par l’insolence et la maturité de son talent.
CATASTROPHE
“La Nuit est encore jeune”
Catastrophe est un collectif d’une quinzaine de trentenaires, fondé et emmené par Pierre Jouan, accompagné notamment de l’auteure singulière Blandine Rinkel. Prolixes, ils ont sorti, entre autres, un essai : « La nuit est encore jeune » en 2017 (Pauvert-Editions Fayard), un EP « Premier soleil » en 2016 et aujourd’hui, un premier album, soutenu et produit par Bertrand Burgalat et son label Tricatel. Ce premier opus « La nuit est encore jeune » du même titre que l’essai, demande une première écoute exigeante mais tient au final toutes les promesses de ce que l’on peut espérer d’un collectif : une association artistique de plusieurs esprit libres, créatifs et complémentaires exaltés dans une successions d’entrechocs musicaux qui auraient facilement pu s’avérer… catastrophiques. En effet, le résultat apparaît comme un coffre à musique fourre-tout (et dans un sens, il l’est) mais c’est précisément là que réside sa grande réussite : un foisonnement de styles musicaux totalement assimilés dont s’extrait une musique aussi ambitieuse et exigeante, qu’inspirée et étonnement cohérente qui mélange la pop , le lyrique, le space rock, l’electro, le jazz de la poésie. On ose même entrevoir ce disque comme un irrévérent héritier d’œuvres telles « Sergent Pepper » (“A day in the Life”), Electric light Orchestra, voire de Mr Bungle (California) mais pas que : « La nuit est encore jeune » aurait pu aussi être la parfaite bande-son d’un film de David Lynch, aussi barré qu’onirique. Sur scène, Catastrophe, récemment invités par Juliette Armanet pour ouvrir son concert à rebondissements pour l’émission Alcaline (cf. notre reportage dans ce numéro), s’est imposé comme l’une des découvertes les plus excitantes de ces derniers mois, réussissant la gageure de présenter une œuvre aussi riche et variée dans un seul et unique morceau aussi déroutant que prometteur.
YVES SIMON
« Génération(s) éperdue(s) »
Comme Alain Souchon, Johnny Hallyday, Michel Fugain et tant d’autres, Yves Simon n’échappe pas au concept de l’album « Tribute ». Reprenant (sous forme idéalisée) le visuel du recueil de ses chansons, illustrées de photographies de l’auteur-compositeur-interprète au fil de ses 50 ans de carrière, ainsi que son joli titre, « Génération(s) éperdue(s) », cet album rend hommage à celui qui a réussi à mener une double carrière de romancier-chanteur avec le même succès et une élégance de dandy que beaucoup lui envient : au générique, on retrouve des artistes issus de la jeune garde française, à la notoriété publique variable, mais déjà tous unanimement aimés des médias et choisis par Yves Simon lui-même : « j’ai enregistré quelques 150 chansons et comme certaines d’entre elles étaient toujours incrustées dans notre mémoire collective, j’ai voulu leur offrir une renaissance en les proposant à des chanteuses, chanteurs et groupes, que j’avais repérés pour leur singularité dan la génération d’aujourd’hui, ceux qui comme moi étaient éperdus de sons, de mots, et de rythmes. Une seule règle : qu’ils aient entre vingt et trente ans, vierges de tout tribute déjà offert à d’autres que moi ». On retrouve ainsi, respectant plus ou moins ces critères de sélection, Christine and The Queens reprenant «Amazoniaque », Woodkid et Louis Garrel « L’aérogramme de Los Angeles », Juliette Armanet « Barcelone », Feu! Chatterton « Zelda », Francois & The Atlas Mountains « Une pierre qui roule », Radio Elvis « Manhattan », Lilly Wood and The Prick « Une vie comme ça », Juniore « Les héros de Barbès », Moodoïd « Au pays des merveilles de Juliet (écrite pour la comédienne disparue Juliet Berto) et Clou « Les gauloises bleues », pour ne parler que des tubes du troubadour. Sans oublier «Diabolo Menthe », repris ici par Soko, chanson culte du film de Diane Kurys, qui fêtait dernièrement ses 40 ans en version restaurée sur grand écran. Les reprises sont de facture variable, mais ont le mérite de remettre en lumière des chansons méconnues par la jeunesse d’aujourd’hui d’un contemporain de Souchon, demeurant d’une qualité d’écriture remarquable et d’une modernité renversante. Pour finir, le principal intéressé fait une discrète apparition sur « Great Canyon » avec les Korrigans.
NANA MOUSKOURI
« Forever Young »
“Cet album, c’est mon histoire. Un hommage imaginé dans la plus profonde gratitude pour la musique, les chansons et les artistes qui m ont tant inspirée au fil de mon chemin. Quelques artistes seulement bien sûr, tant d’autres auraient pu trouver leur place dans cette collection. Ces titres que j’ai choisis sont des sources multicolores issues de toutes les cultures que j ai eu la chance, le bonheur et la gourmandise d explorer. Des chansons qui m ont permis de tant apprendre du monde et de la vie, elles m’ont donné la possibilité de me construire, de devenir chanteuse. Bien au-delà des registres ou des générations, et par-delà le temps qui passe. La musique est un lien magique et éternel, elle est mon ADN et mon bonheur. Elle est le lien qui nous unit si fort, vous et moi, depuis longtemps déjà. Depuis 60 ans. C’est une vie…Tous ces artistes auxquels, humblement, j’emprunte les chansons seront pour toujours, comme l’a écrit Dylan, Forever Young ». Ainsi la légende Nana Mouskouri, résume-t-elle, son nouvel opus, sept ans après son dernier album studio, magnifiquement illustré par notre complice et ami Olivier Coulon, également responsable de l’affiche de sa tournée d’ailleurs. Au générique de cet album de reprises, qui trouve sa cohérence dans une très belle réalisation et la voix toujours aussi pure et parfaite de celle qui aurait pu se destiner à une grande carrière de chanteuse d’Opéra, quinze reprises de standards multi-générationnels, très classieuses et élégantes, empruntées au répertoire français et anglo-saxon, avec le même bonheur et un amour évident pour son métier d’interprète : « Love is a losing game » (Amy Whinehouse), « Sa jeunesse » (Charles Aznavour), « Forever Young « (Bob Dylan), « Dis quand reviendras-tu ? » (Barbara), « Hey Jude » (Lennon / Mac Carney), « Salma Ya Salama » (Dalida), « Hallelujah » (Leonard Cohen)… Mais rien d’étonnant à cela au fond, puisqu’au terme de 60 ans de carrière, dans plus de 50 pays, de 134 albums chantés en 21 langues, et de 300 millions de disques vendus (faisant d’elle la deuxième plus grosse vendeuse de disques au monde), Nana a fait preuve d’un éclectisme et d’un bon goût à toute épreuve, capable de promener sa voix divine avec la même grâce sur des chansons de Michel Legrand, Joni Mitchell, Francis Cabrel, Dolly Parton, Serge Lama, Mark Knopfler, Joan Baez ou encore Quincy Jones. Bref, à 83 ans, la Diva n’a pas fini de nous surprendre…
BENSÉ
« Chante l’amour et la haine »
Après deux albums en 2008 et 2014, ayant rencontré un joli succès critique, notamment grâce aux singles « Au grand jamais » et « Quand je marche », on avait un peu perdu de vue Julien Bensénior, alias Bensé, accessoirement frère de Jil is Lucky. Si on était heureux de revoir son nom crédité sur le très bel album de la jeune Pomme dont nous vous avons déjà dit tout le bien qu’on en pense, on se réjouit plus encore de le retrouver à présent comme chanteur, même s’il n’est ici qu’interprète. A l’origine de cet album de reprises, et en attendant un troisième volet à sa discographie de chansons originales à paraître à l’automne 2018, il y eut un appel d’Alice Vivier, directrice du théâtre parisien Les Trois Baudets, lui proposant en mars 2015 la création d’un spectacle de reprises autour des artistes des légendaires années « Canetti » (du nom du fameux directeur artistique et producteur musical d’origine Bulgare ayant découvert les plus grands). Pari relevé, Bensé s’est empressé de sélectionner des chansons empruntées à Gainsbourg, Barbara, Brigitte Fontaine, Léo Ferré, Mouloudji, ou Jacques Brel, tournant toutes autour du thème de l’amour et de la haine, pour les revisiter avec son groupe sur des sonorités plutôt Rock ou Electro. C’est la bande-son de ce spectacle, enregistré dans des conditions de Live que le talentueux chanteur propose de nous faire revivre sur disque : l’occasion de réécouter dans des versions contemporaines, plutôt honnêtes et respectueuses, des standards intemporels comme « Vu de l’extérieur », « Dommage que tu sois mort », « Mourir pour mourir », « Comme un petit coquelicot », « Mathilde » ou « Je bois », interprétés ici avec autant de conviction que d’humilité.
MELODY GARDOT
« Live in Europe »
Depuis le temps qu’elle en rêvait, Melody Gardot l’a fait ! Grande amoureuse de l’Europe, et en particulier de la France (qui le lui rend bien), la bien-nommée chanteuse n’a eu de cesse depuis ses débuts, d’accorder un place importante au vieux continent, lors de ses tournées. Si bien que ce double album « Live « , où s’entrelacent langoureusement ses propres succès et des reprises de grands standards du Jazz et du Blues, enregistrés à Paris, Vienne, Bergen, Amsterdam, Francfort, Barcelone, Lisbonne, Zürich, ou encore Londres, entre 2012 et 2016, prend une valeur toute symbolique pour la fantasque chanteuse, ayant dépoussiéré les codes du genre. L’ensemble trouve pourtant une cohérence, au point d’envelopper son auditeur dans une cotonneuse atmosphère dont on ressort comme hypnotisé par une de nos dernières divas, soignant tout autant ses disques que son image de séductrice, avec son légendaire chapeau et ses lunettes noires devenues indissociables de son image. Pour arriver à un tel équilibre, la star aurait écouté les enregistrements de plus de 300 concerts donnés partout en Europe, pour en extraire la quintessence de ses souvenirs de scène et nous livrer une carte postale musicale de ses tournées européennes… Bien que perfectionniste, elle précise cependant n’avoir été guidée que par l’émotion provoquée par une chanson dans sa drastique sélection : « La recherche de la perfection, l’ego et la prouesse n’ont rien à voir là-dedans. L’idée est simplement de montrer ce qui se passe en concert. Car en concert, il n’y a qu’une chose qui compte : le coeur ». Et force est de reconnaitre que mademoiselle Gardot a mis tout son coeur dans de petits bijoux comme « Our Love Is Easy », « Baby I’m a Fool », « Lisboa » ou « Over The Rainbow » qu’elle sublime comme personne.
ANNA KARINA
« Je suis une aventurière »
Quand on pense à Anna Karina, on ne peut s’empêcher de l’associer à son Pygmalion et ex mari Jean-Luc Godard. On revoit alors l’icône absolue de la Nouvelle Vague, ayant démarré sa carrière en 1960 dans « Une femme est une femme ». Pourtant, depuis ses débuts, la belle actrice d’origine Danoise au regard bleu si troublant n’a cessé de s’illustrer comme chanteuse dans beaucoup de ses films tout au long de sa prestigieuse carrière aux cotés de Cukor, Visconti, Fassbinder, Raoul Ruiz ou Jonathan Demme. Au point de pouvoir se vanter aujourd’hui de disposer d’une honnête discographie que bien des jeunes chanteuses pourraient lui envier. Cette compilation joliment habillée d’un magnifique portrait en est l’éclatante démonstration : en 16 titres et pas moins de sept inédits, dont deux duos avec Howe Gelb, artiste-phare de la scène rock indie américaine («Pour dire Je t’aime », « Not The End of The World »), on retrouve avec délectation des titres aussi désuets et charmants que son tube intemporel « Sous le soleil exactement » (signée Gainsbourg qui connut pour elle son unique comédie musicale en 1967), mais aussi « La chanson d’Angela » (du film « Une femme est une femme » de Godard), « Ne dis rien » en duo avec Jean-Claude Brialy et « Rollier Girl » (extraits également de « Anna »), « Big Heat » et « Feel Lost » (du film «Last Song »), « Mon amant perdu » (maquette inédite du film « Haut, bas, fragile » de Rivette), « Petite Lola », « Jimmy », « Le messie sera féminin » ou «Ma ligne de chance » (du film « Pierrot le fou » de Godard). C’est l’occasion ou jamais de mesurer qu’en plus d’avoir été la muse des plus grands réalisateurs, son physique étrange de fille moderne et toujours un peu ailleurs, tout autant que sa voix suave et son phrasé si sensuels auront aussi inspiré Michel Legrand, Gainsbourg, Bassiak (Rezvani), et plus récemment Philippe Katerine qui lui concocta tout un album. Pour parfaire la légende, rappelons aussi que c’est à mademoiselle Coco Chanel, qu’Anna Karina doit son délicieux nom d’artiste…
MYLENE FARMER
rééditions maxi vinyles
Alors que l’on attend le film d’horreur «Ghostland » de Pascal Laugier avec Mylène Farmer sur grand écran le 14 mars 2018 (voir notre article et le portfolio inédit dans notre numéro 7 de Je Suis Musique), présenté en avant-première au Grand Rex à Paris le 12 mars 2018 en présence de son actrice principale, Polydor, maison de disques historique de la mystérieuse chanteuse continue son entreprise de réédition en vinyle des maxis 45 tours cultes de la star. Sont désormais disponibles « Libertine » (le premier pressage avec une Mylène encore brune et au look très 80’s, un disque guetté par les fans, l’original ayant atteint une côte inabordable) tiré de « Cendres de lune », son premier album paru en 1986, « Sans contrefaçon » sorti en 1987 et tiré de « Ainsi sois-je », « A quoi je sers » datant de 1991, et « Regrets », son magnifique et romantique duo avec Jean-Louis Murat dont c’est sans doute le plus gros tube, sorti en 1991 et extrait de l’album « L’autre ». Nul doute que la vague ne s’arrêtera pas en si bon chemin…
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Bonne écoute, bonnes découvertes musicales…
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Ce numéro est fini ne peut se refermer sans vous dire merci. Merci pour votre fidélité, pour votre enthousiasme, pour vos encouragements, pour vos messages passionnés, continuez de nous partager, de parler de nous, de nous écrire, de commenter, de liker, de vous abonner sur tous nos réseaux et surtout sur ce site. C’est important pour nous. Le prochain numéro sortira le mois prochain. Merci à chacun d’entre vous. Vous êtes musique.
Eric & Gregg.
Je Suis Musique.
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