JULIETTE ARMANET :

la Cigale et la folie


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La grande révélation féminine de 2017 est sans conteste Juliette Armanet. En une année, entre mille et une choses, elle aura fait une apparition au début du film « Marie et les naufragés » , chanté Souchon (« Ultra moderne solitude ») et Barbara (« L’aigle noir ») , osé une reprise torride de The Weekend en français (« Je te sens venir ») , immortalisé un duo réussi, « Corail », avec Julien Doré sur l’album de celui-ci (« & ») et offert en retour une « Carte postale » à deux, illustrée par un clip simple et sexy.

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Mais surtout, Juliette Armanet aura signé l’un des albums les plus réussis de ces dernières années, paroles et musiques : « Petite amie », 12 titres impeccables, 12 tubes, 12 occasions de tomber amoureux d’elle, de sa voix, de son piano, de ses mots et de ses mélodies. Lui répéter une ressemblance avec Véronique Sanson est flatteur, mais nous aurions bien tort de la réduire à cet héritage inspiré, qu’elle-même reconnait.

Et il faut avoir vu Juliette Armanet défendre son album sur scène pour achever de s’en convaincre tant elle occupe l’espace de toute sa grâce et de tout son talent déjà singulier.

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Après un concert intimiste et acoustique dans les salons de l’Hôtel de Ville durant le dernier Festival FNAC Live, tranchant avec une date unique plus « technodisco » au festival Days OFF en juillet dernier, et une première partie de Benjamin Biolay aux Francofolies de la Rochelle, la nouvelle petite amie de la France s’est offert à la Cigale, le 11 octobre dernier, son premier «vrai» concert parisien « rien qu’à elle », mariant le charme acoustique et la folie « technodisco », totalement bluffant, face à un public hypnotisé, conquis, et dévoué. Nous y étions forcément.

En 14 morceaux de bravoure, tout en élégance, d’une grande intensité et chargés d’émotions, Juliette Armanet accompagnée de ses 4 musiciens a gagné son pari, glissant des touches d’ivoire sages de son piano aux yeux stroboscopiques de sa boule à facettes  avec une évidence et une fluidité confondantes, une fraîcheur communicative et un humour délicieusement ravageur. La Belle se laisse porter par la foule, se laisse séduire par un (faux?) « Alexandre » amoureux, se laisse aller à une émotion délicate, et se laisse finalement surprendre par l’accueil réservé à son infini talent.

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Lorsque, surprise, elle chante pour la première fois « Loulou », titre electro pop d’un second album prometteur et dejà attendu, on se dit que le petit bout de bonne femme qui tient d’une note la Cigale en a encore beaucoup sous sa bottine.

C’est donc forcément avec une impatience adolescente, que l’on attend notre prochain rencard avec elle : Elle tourne en France et sera de retour le 26 novembre prochain au même endroit, à la Cigale, avant d’affronter son premier Olympia, le 6 mars doublé d’un second, le 7 tant la demande est forte.

Juliette Armanet, c’est bien plus qu’une « petite amie », c’est déjà une grande dame pour la vie, à la folie.

Gregory Guyot

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crédit photos : Team Together : @i_am_Gregg (D.R / JSM) / Delphine Champion (D.R)

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