numéro 48 . Tina Arena . 14.10.23.

crédit photo de la couverture : Tina Arena par Delphine Ghosarossian (DR) pour JE SUIS MUSIQUE /// Artwork cover : Gregory Guyot (DR / JSM)

JE SUIS MUSIQUE #48
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TINA ARENA : l’interview “Voyage, voyage”
TINA ARENA : une australienne à Paris
JIL CAPLAN : l’interview de A à Z
MYLENE FARMER : Live report Nevermore
YCARE : le Questionnaire de Proust
SANTA : l’interview “Premières Fois”
RAPHAELE LANNADERE : l’interview “Déshabillez-moi”
ALIOCHA SCHNEIDER : l’interview 100% Cinéma
CHLOE MONS : l’interview 100% Musique
JULIETTE ARMANET : Live report “C’est la fin…”
JANE BIRKIN : les hommages
MAISON GAINSBOURG : visite privilégiée !
La Galerie JSM de Marc-Antoine COULON
Disco Story : Les chaises musicales


JE SUIS MUSIQUE #48

Chère lectrice, cher lecteur,

En ce 14 octobre, voilà très exactement 6 ans que vous et nous, tissons des liens très forts d’amitié autour de cette belle passion dévorante qui nous réunit, la musique populaire et élégante, portée par ses plus dignes représentants au sein de la chanson francophone, ces artistes qui au fil des numéros ont fini par composer la famille « Je Suis Musique ». Ce jour anniversaire, est l’occasion de leur dire, de vous dire, un grand merci pour la fidélité et la confiance. C’est une grande fierté pour notre équipe, et nous tâcherons toujours d’en être dignes, en vous offrant des numéros toujours plus riches, éclectiques et pleins de surprises !

Pour ce 48ème numéro, c’est une immense star internationale qui nous fait l’honneur d’écrire avec nous un nouveau chapitre à notre histoire. La plus française des australiennes Tina Arena, de retour chez nous après plusieurs années d’absence, s’est amusée à répondre à l’interview « Voyage Voyage », exercice idéal s’il en est pour elle, tant il est rétrospectif finalement de sa prodigieuse carrière dans le monde, de l’Europe aux Etats-Unis, en passant pour son Australie natale. Avec une humilité désarmante, elle s’est aussi prêtée sans fards à une séance photos exclusive dans les rues de Paris, dans l’objectif de la grande Delphine Ghosarossian, qui signe la couverture de ce numéro exceptionnel, de sa griffe unique de photographe racée, humaine et bienveillante. Nous retrouverons avec grand bonheur notre amie Tina, le 16 novembre prochain à la Salle Pleyel.

Une autre amie fidèle du magazine est également à l’honneur de ce numéro anniversaire : la talentueuse Jil Caplan, de retour avec un superbe album « Danser sur les cendres », et sur scène avec une tournée qui s’annonce déjà sold out, a joué le jeu de l’interview de A à Z, retrospective de trois décennies d’une carrière menée avec une exigence respectable et un goût sans failles. C’est aussi la marque de fabrique de la délicate et sensible Raphaële Lannadère que l’on a suivie les yeux fermés dans son « Cheminement » (titre de son superbe nouvel album et spectacle). Elle nous a ouvert les portes de sa garde-robe, le temps d’une interview mode et musique, « Déshabillez-moi », qui s’avère être une véritable leçon de style et d’élégance…

Nous avons aussi rencontré la superbe et volcanique Chloé Mons, à l’occasion de la parution d’un magnifique coffret consacré aux jeunes années de celui dont elle a partagé la vie, le monument Alain Bashung. L’actrice-chanteuse a accepté de nous livrer sa playlist idéale, le temps d’une interview « 100% musique », à son image classieuse, chic et Rock’n’Roll à la fois. Quant à la jeune Santa, transfuge de Hyphen Hyphen, qui a marqué notre été de son tube viral « Popcorn salé », elle s’est rappelée ses « premières fois » musicales, pas si lointaines …

Côté garçons, c’est le sympathique et talentueux Ycare qui s’est confronté au « Questionnaire de Proust », à l’occasion de la sortie de son nouvel album de duos « Nos futurs », dévoilant, au fil de ses réponses réfléchies, un peu plus encore de son humanité non feinte et de sa belle philosophie de vie. Enfin, c’est le jeune comédien Aliocha Schneider, également songwriter, qui a joué le jeu de l’interview « 100% cinéma », pour célébrer la sortie de son premier album en Français, une des réussites les plus enthousiasmantes de cette rentrée !

Bien entendu, le temps ne faisant rien à l’affaire, nous ne pouvions passer sous silence la disparition de notre idole Jane Birkin, dont la disparition le 16 juillet dernier, nous a laissé une cicatrice indélébile au coeur. En guise, de modeste hommage, nous avons rassemblé pour vous toutes les déclarations d’amour que les personnalités publiques, et les artistes l’ayant rencontrée en particulier, lui ont envoyées… Hasard de calendrier, Lady Jane s’en est allée quelques semaines seulement avant l’ouverture très attendue de la Maison Gainsbourg, projet si cher au coeur de sa fille Charlotte depuis tant d’années… Nous avons visité pour vous ce petit musée chargé de souvenirs et d’émotions, accompagnés par la voix douce et amie de Charlotte dans les oreilles, cette antre de la création où sont nées tant de petits bijoux… Un moment rare et intense et une expérience unique qui laissent une trace dans la vie de tout amoureux de la chanson française et de Serge Gainsbourg que nous avons voulu partager avec vous.

Parce que la musique s’écoute, mais se vit aussi et surtout en Live, nous ne saurions être complets sans nos reportages exclusifs sur les concerts qui nous ont enthousiasmés ces dernières semaines : à commencer par le monumental show de la reine Mylène Farmer, auquel nous avons eu le bonheur d’assister, avant que ses dates parisiennes ne soient malheureusement annulées et reportées. Nous avons aussi applaudi Juliette Armanet à la Cigale à Paris, où elle clôturait sa gigantesque tournée, dans un océan d’émotions et de communion avec un public conquis par sa générosité scénique et débordant d’amour pour elle : de quoi la rassurer jusqu’aux prochaines retrouvailles, au-delà des polémiques stériles qui ont pollué les réseaux sociaux ces derniers temps…

Enfin, vous pourrez retrouver nos rubriques habituelles en clôture de ce numéro : la galerie JSM que nous consacrons au talentueux Marc-Antoine Coulon, qui nous a confié en somptueuses images un peu de son Panthéon musical et amical. Quant à la Disco Story de ce numéro, elle est consacrée aux artistes ayant choisi de se mettre en scène au moyen d’une simple chaise (accessoirement d’un tabouret, d’un fauteuil, d’un banc ou d’un canapé…) pour les besoins d’une pochette de disque. Et force est de constater qu’à ce jeu des chaises musicales, ils sont plus nombreux qu’on ne pouvait l’imaginer à s’être assis, ceux qu’on a l’habitude d’applaudir debout…

Bonne lecture à toutes et tous, n’hésitez pas à liker, partager, etc, mais aussi à nous suivre sur les réseaux sociaux ! Encore merci pour toutes ces années ensemble, et à bientôt pour un prochain numéro !

Eric & Gregg


JE SUIS MUSIQUE : l’intégrale

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JSM #48 / Tina Arena

JSM #47 / Jean-Louis Murat

JSM #46 / Daniel Auteuil

JSM #45 / Pierre de Maere

JSM #44 / Vincent Delerm

JSM #43 / Serge Lama

JSM #42 / Fishbach

JSM #41 / Nicola Sirkis par Nikos Aliagas

JSM #40 / Marc Lavoine

JSM #39 / Jeanne Cherhal

JSM #38 / Michel Delpech

JSM #37 / Gauvain Sers

JSM #36 / Clara Luciani

JSM #35 / Patrick Juvet

JSM #34 / Raphaël

JSM #33 / Calogero

JSM #32 / Jane Birkin

JSM #31 / Vianney

JSM #30 / Carla Bruni

JSM #29 / Dani

JSM #28 / Benjamin Biolay

JSM #27 / Emmanuelle Béart

JSM #26 / Marie Laforêt

JSM #25 / Suzane

JSM #24 / Françoise Hardy par Jean-Marie Périer

JSM #23 / Juliette Armanet, spécial Pierre & Gilles

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JSM #20 / Angèle

JSM #19 / Thierry Amiel

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JSM #17 / Emmanuel Moire

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JSM #15 / Nolwenn Leroy

JSM #14 / Johnny et Sylvie

JSM #13 / Zazie

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JSM #10 / Françoise Fabian

JSM #9 / Alain Chamfort

JSM #8 / Etienne Daho

JSM #7 / Sylvie Vartan, Pierre & Gilles

JSM #6 / Serge Gainsbourg

JSM #5 / Amir

JSM #4 / Johnny Hallyday

JSM #3 / Louane

JSM #2 / Pierre Lapointe

JSM #1 / Julien Doré


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L’interview « Voyage Voyage »

de TINA ARENA

À la fin des années 90, la France découvrait Tina Arena, une voix et une personnalité hors du commun, véritable joyau venu d’Australie, un pays où elle fut découverte très jeune, et dont elle est depuis plus de trente ans une des grandes fiertés, aux côtés de Kylie Minogue ou Olivia Newton-John. Au fil de tubes qu’elle enregistre en français (« Aller plus haut », « Les trois cloches », « Tu es toujours là », « Aimer jusqu’à l’impossible », « Je m’appelle Bagdad »…), et de collaborations avec les plus grands auteurs-compositeurs (Jimmy Kapler, Jacques Vénéruso, David Hallyday, David Gategno…), elle finit par s’installer durablement dans le coeur du public hexagonal et tisser avec lui d’indéfectibles liens d’affection. De retour aujourd’hui après 5 ans d’absence, avec « Love Saves », un album sorti sur un label indépendant, tout entier dédié au pouvoir salvateur de l’amour et comptant 3 titres en français, Tina la star internationale aux millions de disques vendus, était l’invitée rêvée pour parler « Voyage voyage » avec Je Suis Musique. Nous l’avons retrouvée resplendissante dans ce Paris qui l’a prise dans ses bras et qu’elle affectionne tant, au point de bien vouloir se prêter aussi, et en toute simplicité, à une séance photo exclusive…  

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TINA ARENA

Une australienne à Paris !

De passage à Paris en septembre dernier pour défendre son album « Love Saves », et en attendant de la retrouver Salle Pleyel le 16 novembre prochain pour un concert unique, la plus française des australiennes a accepté d’accorder à Je Suis Musique une séance photos exclusive dans cette ville qu’elle aime tant, et qui le lui rend si bien depuis plus de trois décennies. Plus resplendissante, sereine et épanouie que jamais, elle a pris la pose avec naturel et en toute simplicité, devant l’objectif toujours doux et bienveillant de l’hyper talentueuse photographe Delphine Ghosarossian, aux abords du quartier de Radio France, dans le 16ème arrondissement. « Tina in Paris », c’est une exclu JSM !

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JIL CAPLAN

L’interview de A à Z

Elle est l’héroïne Pop de la chanson française par excellence ! Depuis son premier album « À peine 21 », suivi du monumental « La charmeuse de serpents », dont le tube extrait « Tout ce qui nous sépare » reste un standard intemporel, Jil Caplan traverse les années avec élégance et demeure une référence absolue pour les jeunes générations, celle d’une femme et artiste sans concessions, ayant toujours su allier, éclairée par un goût très sûr, une certaine exigence artistique avec un sens avéré de la chanson populaire et fédératrice. Le tout, sans jamais se compromettre, quitte à se faire plus discrète, mais en étant toujours en prise avec cet air du temps qu’elle hume comme personne. Entre expériences littéraires et théâtrales, toujours aussi créative et curieuse de nouvelles aventures, la belle brune aux éternelles allures de garçonne et au regard incandescent, est de retour à la musique en solo avec un neuvième album, « Sur les cendres danser », conçu avec sa complice du duo Karénine, la talentueuse Émilie Marsh : un disque très personnel à la fois Rock, nerveux, animal, sincère, moderne, sensible, poétique, référencé, tout à l’image d’une artiste multi-facettes dont le timbre de voix familier et le phrasé si singulier, enjôlent nos oreilles depuis plus de trois décennies, avec la même fraicheur adolescente. Un évènement qui valait bien qu’elle se raconte pour Je Suis Musique, de A à Z, en attendant de l’applaudir le 12 décembre au Café de la danse et le 9 janvier à la Maroquinerie à Paris !

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MYLENE FARMER

La prêtresse du “Jamais plus”…

En disparaissant dans les flammes sur les dernières notes de « L’horloge » dans le final époustouflant de son Live 2019, Mylène Farmer semblait faire ses adieux, bouclant 35 ans d’une carrière exceptionnelle à travers une minutieuse et réfléchie rétrospective discographique classieuse, en résidence dans l’enceinte de la Défense Arena. C’est dire si l’annonce de la tournée « Nevermore » en 2021, en sortie de confinements répétés, a réveillé toutes les passions et suscité toutes les attentes en même temps qu’il annonçait, par son titre, l’inexorable. 2 ans plus tard, cet énigmatique « Nevermore » se dévoilait enfin. Lancé le 3 juin à Lille, ce qui s’annonce (encore) comme la dernière tournée de Mylène Farmer et qui devait durer 2 mois jouera finalement les prolongations pour cause d’insécurité sociale qui a vu ses 2 Stade de France, aussi attendus qu’incontournables, reportés en 2024. En attendant, retour sur cette grand messe monumentale et magistrale…

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Le questionnaire de Proust

d’YCARE

Depuis ses débuts, à force de persévérance, de travail et grâce à son indéniable talent de song-writer dôté d’un sens incontestable de la chanson populaire et élégante, Ycare s’est progressivement acquis un large public qui lui reste fidèle au fil des albums. En témoignent ces derniers mois, le succès mérité de son duo avec Zaz (« Animaux fragiles ») et un Olympia complet. Mais surtout, l’homme – très sympathique – s’est forgé de solides amitiés dans le milieu de la musique, si bien que les plus grands artistes d’hier et d’aujourd’hui (Slimane, Patrick Bruel, Claudio Capéo, Mentissa, Garou, Gauvain Sers, Anne Sila, Salvatore Adamo…) n’ont pas hésité à répondre à son invitation à figurer au générique de son nouvel album de duos « Nos futurs » (sortie le 17 novembre). En attendant de le retrouver salle Pleyel à Paris, le 25 novembre, Ycare s’est prêté au Questionnaire de Proust : ses réponses lui ressemblent, empreintes de sagesse, d’humanité et d’humilité…

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L’interview «premières fois »

de SANTA

A moins d’avoir quitté l’hexagone ces derniers mois, difficile d’être passé à côté du phénomène Santa (Samantha Cotta, de son vrai nom) : entre sa première partie de Michel Polnareff et surtout le plébiscite par le public de son tube « Popcorn salé » issu de l’EP « 999 », la jeune niçoise et membre du groupe Hyphen Hyphen s’est offert en solo et en français une entrée majestueuse et accélérée dans la cour des grands, de celles et ceux qui comme elles font la part belle aux chansons vraies et simples, pourvu qu’elles soient hyper mélodiques et chantées avec le coeur. Alors que son tube addictif a été repris de toutes parts (de Clem dans « The Voice » à Christophe Willem), et pour preuve de sa volonté de fer derrière son physique angélique, la jeune auteure-compositrice-interprète n’a pas hésité à braver le vertige et sa peur du vide pour donner récemment à Bruxelles un concert en piano-voix, perchée à 40 mètres au-dessus du sol… Si le nouvel extrait « Qui a le droit » semble promis au même accueil chaleureux, nous avons eu envie de faire un peu plus connaissance avec l’hypersensible et multi-talentueuse Santa, le temps d’une interview «premières fois »…

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L’interview « Déshabillez-moi »

de RAPHAËLE LANNADÈRE

Depuis ses débuts avec l’album « Initiale », en passant par le plus récent « Paysages », Raphaële Lannadère, alias L, s’est forgée une solide réputation de chanteuse exigeante et singulière, capable de se renouveler de façon inattendue à chaque album, chaque nouveau spectacle, tout en restant fidèle à son identité unique, et à son univers délicat, vibrant et poétique. C’est encore le cas avec « Cheminement », plus Rock et choral que ses aînés, flirtant parfois avec la World music, mais toujours aussi limpide et envoûtant, dans le souffle et la voix devenue familière et amie de Raphaële. Découvert il y a quelques mois, en avant-première au Théâtre de l’Atelier à Paris, dans une création ambitieuse, renversante de beauté et d’intensité, et après un premier extrait « La rivière » (le titre ouvrant l’album), ce « Cheminement » s’offre enfin majestueusement à nous. Alors que « Nu », poignante chanson de désamour vient d’être dévoilée, nous avons tout naturellement rencontré la chanteuse au style intemporel, minimaliste et classieux, pour lui proposer de se déshabiller en paroles et musique, en attendant de la retrouver les 23 et 24 novembre, toujours à l’Atelier a Paris …

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L’interview 100% cinéma

d’ALIOCHA SCHNEIDER

Si Aliocha Schneider a commencé à se faire un prénom dans le milieu du 7ème art, il faut désormais aussi compter avec le chanteur, depuis la sortie très remarquée d’un premier album éponyme en français (après deux albums en anglais), écrit et composé à Athènes sur le tournage de la série événement « Salade grecque» de Cédric Klapisch. Résolument intemporelles et puisant leur inspiration dans la grande tradition des songwriters Folk, de Dylan à JJ Cale, les dix chansons de cet opus très réussi et déjà salué de toutes parts, sont autant d’atouts composant la carte du tendre d’Aliocha, se distinguant par leur grande pureté d’écriture et une sincérité d’interprétation qui va droit au coeur. En témoignent les extraits déjà bien ancrés sur les ondes, « Avant elle » et « Ensemble ». Alors qu’il s’apprête à rencontrer le public parisien le 6 mars 2024 à La Cigale, nous l’avons invité à parler musique et cinéma, deux passions dévorantes que le franco-canadien conjugue avec gourmandise …

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L’interview 100% Musique

de CHLOÉ MONS

En cette rentrée, les fans du grand Alain ne pouvaient rêver plus beau cadeau que la sortie d’un superbe coffret « De Baschung à Bashung » (1966-1975), consacré aux années de jeunesse du chanteur culte, dévoilant des facettes inattendues de l’artiste sous divers patronymes (Baschung, Bashung, Monkey Bizness, David Bergen), mais aussi des extraits de la comédie musicale « La Révolution Française » dans laquelle il tenait le rôle de Robespierre, au sein du groupe Labyrinthe avec aussi Dick Rivers au chant, et même un étonnant inédit « La paille aux cheveux ». Pour célébrer cet évènement, celle qui fut sa muse, sa dernière compagne et la maman de sa fille, a accepté de se livrer à l’interview 100% musique, en exclusivité pour JSM : l’occasion pour l’actrice-chanteuse, aventurière aux mille talents, plus que jamais éprise de liberté et d’expériences nouvelles, de confirmer son goût pointu et très sûr pour les grands classiques et les jolies choses musicales…   

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JULIETTE ARMANET

Son dernier jour du Disco !

Malgré la pression de l’inévitable attente au tournant d’un second album, Juliette Armanet a su convaincre, séduire et embarquer le public en attisant chanson après chanson, concert après concert, ville après ville, la flamme d’un succès mérité. C’est assez rare pour une artiste de confirmer le succès d’un premier album encensé par la critique, « Petite amie » et d’inscrire au passage un hymne atemporel : « le dernier jour du disco ». Reprenant l’une de ses paroles, « C’est la fin », Juliette Armanet a donné rendez-vous à ses fans à la Cigale pour 3 soirs ultimes d’une tournée d’un an et demi, refermant le chapitre de l’aventure « Brûler le feu » dans une émotion mélangée à une énergie contagieuse, palpables.

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JANE B.

GOODBYE NORMAL JANE…

En plein coeur d’un été qui s’annonçait radieux, la lumineuse Jane B. s’en est allée. Fille british et femme française, muse artistique et icône culturelle, modèle inspirante et maman modèle, Jane était l’image de la perfection. Éternellement associée au grand Serge, figure de mode malgré elle, actrice oscillant entre comédie burlesque et cinéma d’auteur, chanteuse des plus grands tubes de Gainsbourg et parfois des autres, réalisatrice de films et autrice de théâtre, elle était riche de tous ces talents autant que d’une humanité rare, affichant ses engagements et les menant jusqu’au bout, elle était aimée de tous et plus que tout, de tous ceux qui ont croisé un jour son chemin. Ces derniers temps, elle avait dû annuler ses concerts autour d’un album qui lui était si cher, conçu avec Etienne Daho, “Oh! pardon tu dormais”. Elle avait fait sa dernière apparition le 24 février dernier, aux César pour le documentaire que sa fille Charlotte avait réalisé sur elle, ultime déclaration d’amour d’une fille à sa mère. Jane Birkin était de celles qu’on n’aurait jamais voulu voir partir. La pluie d’hommages comme des larmes ininterrompues en ont été la preuve. Nous en avons collecté quelques uns, comme un dernier au revoir que l’on a voulu repousser…Goodbye normal Jane.

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MAISON GAINSBOURG

L’esprit Serge For Ever

La mythique adresse du 5 bis rue de Verneuil où a vécu Serge Gainsbourg avait refermé ses portes le jour de sa disparition, le 2 mars 1991. Lieu resté vivant grâce à ses murs d’enceinte respirant l’amour et l’admiration, parés de mots, de dessins, de photos, de témoignages interrompus d’inconnus se chevauchant sans cesse, elle est restée le fantasme de tous ceux dont la perte de l’artiste a bouleversé leur vie à jamais. Théâtre du réel de scènes de familles télévisées, cabinet de curiosité inspiré ou alcôve intime et bien gardée, la petite maison des Gainsbourg était le membre immobile d’une famille volubile. 32 ans plus tard, cette adresse devenue rapidement légendaire aux quatre coins du monde ouvre enfin ses portes, orchestrée par Charlotte Gainsbourg, tandis qu’on n’osait plus y croire. C’est dire si sa visite aujourd’hui, qui surfe entre rêve éveillé et réalité inespérée, est un moment privilégié et précieux…

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La galerie JSM de

Marc-Antoine COULON

Des pochettes de disques d’artistes qu’il sublime (Sheila, Sylvie Vartan…), aux pages glacées de magazines de mode les plus prestigieux, en passant par les portraits d’invités du JT de Laurent Delahousse où il s’est brillamment illustré ces derniers mois, tout ce qui porte la signature de Marc-Antoine Coulon est synonyme de « chic à la française », tant l’illustrateur n’a pas son pareil pour porter un regard empreint d’élégance et de style, mais aussi de tendresse et de douceur envers ses illustres modèles. Après avoir souvent mis à l’honneur dans nos colonnes son frère, le non moins talentueux Olivier, il y a longtemps que nous voulions aussi consacrer notre galerie virtuelle à Marc-Antoine, afin de célébrer son talent comme il le mérite. Il a répondu à notre invitation, en rassemblant une jolie collection de portraits d’artistes toutes générations confondues, représentatifs d’une Pop française de haut vol et reflétant au passage son goût très sûr en matière de musiques. La sélection retenue s’avère d’autant plus touchante et sincère que beaucoup des portraits rassemblés sont ceux de chanteuses et chanteurs devenus, au fil du temps, des amis proches de l’illustrateur. Une affaire de famille et de correspondances artistiques en quelque sorte…

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DISCO STORY #48

Les chaises musicales

Dans la grande saga de la chanson française, et à bien y regarder, ils sont sont très nombreux les artistes à avoir pris la pose, en toute humilité, sur une simple chaise pour unique accessoire et décor de fortune. Parmi les plus récents, on peut citer les rappeurs Eddy de Pretto ou Hatik, nonchalamment affalés sur une chaise, Pomme dévoilant sa « Consolation » assise sur une chaise très stylisée, mais on pense aussi à des artistes plus patrimoniaux comme Henri Salvador sur le cultissime « Chambre avec vue », qui ressort en luxueuse édition picture disc, à Véronique Sanson et sa fameuse chaise en bois rouge sur son premier album « Amoureuse », à Sylvie Vartan sublimement photographiée par Peter Lindbergh (« Toutes les femmes ont un secret »), à Mylène Farmer en pleine crise de « Désobéissance » sous le regard de Mondino, ou encore à Jane Birkin en émouvant « Rendez-vous » avec sa fille aînée, la photographe Kate Barry. Dans cette quête de la pochette parfaite, celle qui restera dans la légende, d’autres auront choisi la modestie d’un banc public ou d’un tabouret, le confort d’un large canapé, d’un hamac ou d’un rocking chair, ou encore celui d’un fauteuil club en cuir vieilli, comme Jacques Dutronc, Serge Lama, Michel Delpech, ou William Sheller, sur la compilation « Best of », que sa maison de disques Universal vient de lui consacrer. Quant à ceux qui ont carrément choisi de s’asseoir par terre, c’est une toute autre histoire , qui pourrait bien être le thème d’une prochaine Disco Story à elle seule. Mais pour l’heure, nous vous invitons au grand jeu des chaises musicales de la chanson made in France avec toutes celles et ceux que vous aimez d’ordinaire plutôt debout…

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DISCO STORY #47

Histoires d’eaux…

L’été est là, et avec les beaux jours revient l’envie de se plonger dans les eaux profondes d’une mer bleue azurée, d’un lac ou plus modestement d’une piscine… Histoire de patienter jusqu’à ces vacances tant attendues, Je Suis Musique a collecté quelques unes des plus belles, ou plus insolites, pochettes de disques de vos artistes préférés ayant pris la pose au bord de l’eau pour illustrer leurs productions, certains n’ayant pas hésité à tomber la chemise et à s’immerger corps et âme dans l’immensité de nos mers et océans, une source d’inspiration par ailleurs chérie par la chanson française, toutes générations confondues ! Sur toute la gamme et en cinquante nuances de bleu, c’est le thème de la rafraîchissante Disco Story de ce numéro !

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JSM Archives

JE SUIS MUSIQUE

Tous les numéros…

Retrouvez ici tous les numéros de JE SUIS MUSIQUE depuis le 1er sorti le 14 octobre 2017 avec Julien Doré . Tous les liens sont classés par année ici ou retrouvez-les dans l’édito du numéro actuel, cliquez sur le lien :

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JE SUIS MUSIQUE

Le magazine digital de la musique élégante et populaire.

Fondateurs : Eric Chemouny & Gregory Guyot

Directeur de la Rédaction : Eric Chemouny

Rédaction : Eric Chemouny & Gregory Guyot

Directeur Artistique : Gregory Guyot

Photographes JE SUIS MUSIQUE : Gregory Guyot / Eric Chemouny


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JE SUIS MUSIQUE #47 Jean-Louis Murat

numéro 47 . Jean-Louis Murat. 24.06.23.

crédit photo de la couverture : Jean-Louis Murat par Jeanloup Sieff (DR) /// Artwork cover : Gregory Guyot (DR / JSM)

JE SUIS MUSIQUE #47
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JEAN-LOUIS MURAT : l’interview hommage
JEAN-LOUIS MURAT : pluie d’hommages pour un poète
JAÏN : l’interview “Voyage, voyage”
ZAZIE : “Before Air Tour” à la Maroquinerie
ÉMILIE SIMON : l’interview 100% Cinéma
CYRIL MOKAIESH : le Questionnaire de Proust
SILLY BOY BLUE : l’interview “Déshabillez-moi”
PIERRE DE MAERE : son premier Olympia
MAUD LÜBECK : l’interview “à livre ouvert”
USSAR: l’interview “Premières Fois”
La Galerie JSM d’OLIVIER COULON
Disco Story : Histoires d’eaux


JE SUIS MUSIQUE #47

Chère lectrice, cher lecteur,

Enfin !

Voilà l’été, et avec les beaux jours, revient toujours l’irrésistible envie de s’affranchir des lois de la pesanteur et d’un climat ambiant bien morose, pour se laisser aller au farniente et à une certaine légèreté ! Pour vous accompagner dans cette chasse aux plaisirs coupables, nous vous avons concocté un numéro que nous avons voulu placé sous le signe du bonheur de perdre son temps et de l’épicurisme.

Et qui mieux que Jean-Louis Murat, qui vient de nous quitter voilà tout juste un mois, pouvait symboliser cet art de vivre ? Nous avons voulu lui rendre hommage, au-delà de ses déclarations tapageuses et provocatrices dont une certaine presse s’est délectée depuis, pour surtout retrouver le merveilleux poète et songwriter qu’il était, et restera, au Panthéon des grands de la chanson française, le temps d’une interview qu’il nous avait accordée à la sortie de l’album « Mustango », emblématique d’un virage dans sa vie d’artiste et sa vie d’homme. Nous avons aussi rassemblé les hommages de ses pairs publiés depuis l’annonce de son départ, preuves ultimes de son immense influence et du respect qu’il a toujours inspiré dans le milieu de la musique.

L’été est aussi la saison où les peaux se dénudent pour s’offrir au soleil et au regard de l’autre… C’est Silly Boy Blue qui s’est prêtée au jeu de l’interview « Déshabillez-moi », à l’occasion de la sortie de son deuxième album, illustré par Pierre et Gilles, tandis que Jain, de retour avec un troisième album « The Fool », nous a parlé « Voyage, voyage », un autre grand plaisir de l’été, synonyme de vacances et de déconnection. Et que ce soit dans le train, l’avion, ou sur la plage, on ne peut que vous recommander la lecture du livre de Maud Lübeck, « Privé SVP », magnifique prolongement littéraire de son album « 1988, chroniques d’un adieu », à l’occasion duquel elle nous a ouvert sa bibliothèque idéale, le temps d’un entretien à coeur ouvert et « À livre ouvert ». Quant aux peaux plus sensibles, elle pourront toujours se réfugier dans les salles obscures (et climatisées…) profiter d’une saison de cinéma toujours foisonnante, notamment lors du Champs Elysées Film Festival (à Paris, jusqu’au 27 juin), dont la rare et précieuse Emilie Simon est une des invitées musicales d’honneur. Elle a répondu pour nous, et en exclusivité, à l’interview « 100% cinéma ».

Côté garçons, Cyril Mokaiesh s’est prêté à l’exercice du fameux Questionnaire de Proust, à l’occasion de la sortie de son album (et du spectacle) hommage à Georges Moustaki, autre grand épicurien devant l’Eternel, dont on célèbre les 10 ans de la disparition. Son titre ? « le temps de vivre »… Tout est dit, pour reprendre le titre d’une célèbre chanson de Murat. Quant au nouveau-venu UssaR, dont on adore l’album « Etendard » pour le vent de fraicheur qu’il souffle sur la chanson française, il s’est rappelé ses toutes « premières fois », celles de l’innocence des débuts, pas si lointains pour lui.

Côté scène, nous avons retrouvé Zazie, pendant trois soirées consécutives à La Maroquinerie à Paris, une salle que « la patronne » a choisi d’investir en mai dernier, pour le simple plaisir de retrouver ses fans au plus près de leurs émotions, en attendant d’affronter les Zénith, dont celui de Paris le 13 octobre. Et nous ne pouvions pas manquer le premier Olympia de l’ami Pierre de Maere, qui n’a pas caché non plus sa jouissance extrême à fouler la scène du célèbre Music-Hall parisien, dans une extravagance la plus totale !

Pour parfaire le voyage au pays du rêve et de la légèreté, nous avons choisi de dédier notre galerie JSM au grand Olivier Coulon, à l’occasion de la sortie du livre « Quatre filles dans le vent » des frères Cazalot, dédié aux 4 Mousquetaires des années 60-70, alias Sylvie Vartan, Françoise Hardy, Sheila et France Gall, pionnières d’une Pop féminine à la française et emblématiques d’une époque où la joie de vivre cimentait toute une société autour de leurs chansons. Histoire d’en prolonger la lecture, l’artiste nous a confié en exclusivité quelques unes des plus belles images de ces éternelles idoles, à différentes périodes de leurs prodigieuses carrières, plus glamoureuses et insouciantes que jamais… 

Enfin, dédier notre Disco Story aux « histoires d’eaux », et à ces artistes ayant choisi de se prendre la pose au bord de la mer, ou à défaut d’une piscine, à l’instar d’un Eric Cantona qui fait des débuts inattendus dans le grand bain de la  chanson, nous paraissait une idée rafraîchissante et de circonstances pour voir l’été 2023 en « 50 nuances de bleu », dans lesquelles il est si bon de plonger et se relaxer !

Bonne lecture, bel été à tous et à bientôt !

Eric & Gregg 


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JEAN-LOUS MURAT

Les liens défaits

Le 25 mai dernier, Jean-Louis Murat nous quittait brutalement, à l’âge de 71 ans, laissant derrière lui une collection de chansons poétiques et finement ciselées d’une grande exigence, l’ayant élevé au rang de légende de la chanson française, aux côtés d’un Manset ou d’un Bashung. Depuis la triste nouvelle, les hommages rendus par la presse et ses pairs se sont multipliés, soulignant la qualité prodigieuse et intemporelle de son oeuvre, rappelant aussi ses provocations amusées et salutaires à l’égard d’un milieu du « show-business » dont il a progressivement pris de la distance, pour se concentrer en Auvergne sur l’essence même de son métier, au risque de se forger une réputation d’ermite un peu sauvageon. Nous l’avions rencontré à Paris en août 1999, juste avant la sortie de l’album « Mustango », qui marquait justement sa rupture d’avec le label Virgin, défaisant les liens avec un système qui l’avait érigé en auteur-compositeur-interprète au physique romantique d’amoureux littéraire idéal, désormais en quête de davantage d’authenticité et de liberté artistique. En guise d’au revoir à l’immense songwriter qu’était Murat, et alors que vient de paraitre un « best of » de ses plus beaux titres, nous vous offrons cet entretien rare et collector, témoignage d’une période de grande remise en question dans sa vie d’artiste… Et pour illustrer ce souvenir d’une rencontre unique, nous vous offrons l’intégralité d’une de ses dernières séances photos officielles, réalisée à l’occasion de la sortie de l’album « La vraie vie de John Buck » (2021)…

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JEAN-LOUIS MURAT

La disparition de Jean-Louis Murat le 25 mai dernier a stupéfait ses pairs et ceux qui l’ont connu. L’homme qui n’était pas réputé facile et qualifié de solitaire avait pourtant plus de connexions qu’il n’y paraissait, ayant fait des émules, inspirant des générations d’auteurs et d’artistes, faisant courber les poètes, pleurer les étoiles et pleuvoir les hommages jusqu’à celui déjà très médiatisé de Mylène Farmer qui ouvre son concert “Nevermore” avec le clip de “Regrets” qui restera malgré lui, son tube de loin le plus populaire. JE SUIS MUSIQUE a compilé pour vous ce bouquet d’admirations envers cet ange loin d’avoir été déchu

Pluie d’étoiles pour un poète

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L’interview « Voyage Voyage »

de JAIN

Véritable enfant du monde, Jain n’a pas attendu d’être adulte pour ouvrir ses grands yeux sur la planète et s’imprégner de la diversité de ses cultures et de ses musiques. Si bien que ses deux premiers albums couverts de succès (« Zanaka » et « Soldier » totalisant deux milliards de streams dans le monde), riches de ses nombreuses influences musicales, l’ont immédiatement hissée au rang de Popstar dans de nombreux pays, où résonnent encore ses implacables tubes comme « Makeba », « Come » ou « Alright ». Pour son grand retour discographique, et toujours fidèle à son complice Maxim Nucci, alias Yodelice, elle a choisi d’élargir son registre à une veine Pop-Folk aux sonorités vintage estampillées 70’s, comme l’illustre également la magnifique pochette psychédélique de ce troisième album, « The Fool ». Avant de s’attaquer aux plus grands festivals de l’été 2023 (Solidays, les Vieilles Charrues, Beauregard…), puis de courir les Zéniths de France à l’automne, celle que la planète toute entière nous envie, a posé ses valises pour se prêter au jeu de l’interview « Voyage Voyage »…

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Zazie

L’envie d’oser

Après l’arrêt brutal de sa tournée précédente, l’Essenciel Tour, pour cause de pandémie le 11 mars 2020, Zazie reprend enfin la route après plus de 3 ans d’abstinence scénique. Et comme elle l’avait fait en mars 2019 avec ses “Préliminaires”, la patronne de la chanson française s’est offert 3 soirées intimistes en mode “before” , les 19, 20 et 21 mai, avant son “Air Tour” qui a débuté à Antibes le 2 juin. Au lieu de multiplier encore les lieux, c’est à la Maroquinerie, dans le 20e arrondissement de Paris qu’elle a suspendu son vol pour le plus grand plaisir de ses fans, venus fidèles, célébrer son before. Nous ne pouvions pas rater ce retour à la scène de cette artiste unique qui a su fédérer plusieurs générations sans faire de compromis ni rechigner sur les difficultés. C’est sans doute là, que réside la plus grande force de Zazie : jeter ses couronnes de lauriers et oser. Oser encore et encore, pour nous offrir un premier tour de chant qui n’a pas manqué d’airs…

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